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Afrique

G5 Sahel : La Chaire Sahel prépare une plateforme sur les flux financiers au bénéfice des pays membres

 À l’initiative de la Chaire Sahel, des experts venus de la Côte d’ivoire, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, de la France et du Burkina Faso se sont retrouvés, ce mardi 14 juin, à Ouagadougou pour mettre en place une plateforme régionale sur les flux financiers dans les pays membres du G5 Sahel et en Côte d’Ivoire.

Initiative portée par la Chaire Sahel dirigée par l’ancien Premier ministre burkinabè Tertius Zongo, la mise en place d’une plateforme régionale sur les flux financiers dans les pays membres du G5 Sahel et en Côte d’Ivoire a pour but de résoudre le problème de la disponibilité des données sur l’aide publique au développement, la méthodologie utilisée localement pour la collecte des données et la fiabilité, à travers la mise en place d’une plateforme régionale qui retracera tous les flux financiers.

Vue globale, pour les gouvernants, sur les flux financiers Les experts commis à la tâche sont venus de la Côte d’ivoire, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, de la France et du Burkina Faso et ils devront passer en revue les principales bases de données fonctionnelles au niveau des pays, choisir le type de bases de données à mettre en place tout en tenant compte de celles déjà existantes au niveau national et évaluer les possibilités d’interconnexion de ses différentes plateformes.

Tout cela  permettra à terme aux gouvernants d’avoir une vue globale sur l’ensemble des flux financiers dans les différents pays et permettra une prise de décisions conséquentes dans le domaine du développement.

Pertinence de la Chaire Sahel La Chaire Sahel est une création de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERI). Elle a pour objectif d’éclairer les décisions des acteurs publics et privés dans leur action pour la sortie de crise et pour le développement durable de la région. Ses travaux examinent la mise en œuvre des différents plans et politiques et leurs effets, avec pour objectif d’en renforcer l’impact sur les populations et dans les secteurs d’activité cibles (éducation, développement rural, santé, gouvernance/institutions). Elle s’efforce de travailler en étroite relation avec les administrations africaines et les partenaires de leur développement.

Par Drissa Traoré, Correspondant permanent - Burkina Faso





 


Article publié le Thursday, June 16, 2022