Les fortes pluies qui se sont abattues dans la ville de Kaolack tôt dans la matinée du Mardi 17 Septembre ont fait d’importants dégâts. Plusieurs centaines de familles habitant les quartiers de Ndargou Ndaw, Thioffac, Médina Mbaba, Parcelles Assainies, entre autres se sont réveillées sous les eaux. Car, c’est au cours de leur sommeil que les fortes averses se sont produites. Observant ainsi désespérément leurs matériels, meubles, lits, ustensiles de cuisine et autres appareils flottant paisiblement sur la surface des eaux, les populations sont aujourd’hui dans tous leurs états, car complètement coupées du reste de la ville de Kaolack où elles sont appelées à se rendre régulièrement pour s’approvisionner en denrées ou résoudre l’essentiel de leurs besoins. Le passage dans les ruelles est devenu impossible avec des mares d’eau encore stagnantes. Pour se déplacer, les populations sont obligées d’y mettre les pieds avec précaution ou de faire quelques détours sur des mini passerelles de fortune posées çà et là, à proximité des concessions en palissade ou en dur qui ne donnent aucune garantie de sécurité. La visite effectuée hier sur ces lieux suffit largement pour s’apercevoir du calvaire de ces riverains plongés dans l’émotion, mais aussi dans une totale inquiétude. La plupart d’entre eux trouvée sur place s’affairaient à creuser une petite conduite pour évacuer les flancs d’eau de leurs concessions. D’autres complètement trempés retiraient leurs bagages de l’eau pour les poser sur les murs de leurs concessions afin de profiter du retour des rayons du soleil pour les sécher. Toutefois, en pareille période de l’hivernage où les précipitations sont encore loin de s’arrêter, l’incertitude grandit de plus en plus chez ces populations. Car, plus il pleuve encore, plus le sol devient trempé et corse l’ampleur des inondations au sein des sites à caractère marécageux. D’ailleurs, pour ces raisons, plusieurs personnes en guise de prévention ont pris les devants en évacuant tout leur matériel d’envergure ou de prestige chez les parents vivant dans les quartiers non menacés.
ABDOULAYE FALL
Article publié le mercredi 18 septembre 2024
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