Vendredi, 24 Juillet 2009 09:07
Le ministre de l'Economie et des Finances, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, a procédé à l'installation officielle du Bureau de l'Organisation de la Conférence Islamique dans notre pays. La cérémonie s'est déroulée, hier, dans la salle de réunion du ministère en présence de M. Kébé Abdoulaye, représentant du Secrétaire général de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), de M. Louhichi Mohamed, directeur exécutif du Bureau de l'OCI au Niger et des membres du comité de suivi de la mise en œuvre du programme de Doha.
En procédant à l'installation du Bureau, le ministre Ali Mahamane Lamine Zeine a rappelé que l'OCI a organisé une conférence des donateurs sur la consolidation de l'autosuffisance alimentaire au Niger les 12 et 13 juillet 2007 à Doha. L'objectif de cette conférence, à laquelle avait pris part le Premier ministre, était de mobiliser des ressources pour le Fonds spécial d'urgence créé par le Niger. Les programmes présentés par notre pays, à savoir le programme de renforcement du stock de sécurité alimentaire d'un coût de 34 milliards 181 millions de francs CFA, celui de la restauration de l'environnement pour plus 26 milliards et celui de la lutte contre l'insécurité alimentaire d'un montant de 92 milliards 818 millions 500 mille francs CFA, ont été approuvés.
Les résultats éloquents atteints et le succès enregistré par la conférence de Doha résident, selon M. Ali Mahamane Lamine Zeine, dans le caractère novateur et la particularité de l'approche de l'OCI, et c'est pour consolider les succès de la conférence et créer les meilleures conditions de la mise en œuvre du programme de Doha que notre pays a obtenu la création d'un Bureau de l'OCI pour le développement et l'assistance humanitaire destiné à appuyer la mobilisation effective des ressources, a-t-il ajouté. Le ministre a souhaité la bienvenue au directeur exécutif du Bureau de l'OCI, et affirmé la disponibilité et l'engagement du comité national de pilotage à soutenir les efforts du Bureau dans sa tâche.
Auparavant, le représentant du Secrétaire général de l'OCI, M. Kébé Abdoulaye, a rappelé les longues négociations empreintes de franchise, d'esprit de fraternité et de compréhension qui ont conduit à la signature d'un accord, le 30 décembre 2008, avec le ministre de l'Economie et des Finances pour l'établissement du Bureau de l'OCI au Niger dont il a participé à l'installation officielle sur instruction du secrétaire général et du secrétaire général aux affaires humanitaires de l'institution.
M. Kébé Abdoullaye a indiqué que le Secrétaire général de l'OCI a demandé au directeur du Bureau OCI, M. Louhichi Mohamed, de travailler avec les autorités nigériennes en faisant preuve d'ouverture d'esprit et d'innovation, tout en veillant au respect des règles d'une bonne gestion afin de faire œuvre utile. Parlant de la conférence sur la sécurité alimentaire organisée à Doha par le Niger et qui a permis de récolter 368 millions de dollars US en engagements financiers et matériels, M. Kébé Abdoullaye a dit qu'elle est la première du genre, et que le mérite de l'initiative revient au Président de la République qui a fait de la sécurité alimentaire la clé de voûte de sa politique de développement socioéconomique du Niger.
Il a ajouté que le Niger, grâce à cette politique du Président Mamadou Tandja, a convaincu la Oummah islamique qui a favorablement répondu à l'appel pour l'exécution de l'ambitieux programme qui couvre l'agriculture, l'élevage, la reconstitution du stock céréalier et la régénérescence des sols. Le défi peut être relevé, selon M. Kébé Abdoullaye, en faisant preuve d'organisation et de méthode, en regardant dans la même direction et en privilégiant les intérêts des populations qui en sont les bénéficiaires. ''Je travaillerai en étroite collaboration avec tous les organismes et structures du gouvernement en vue de réussir ce programme que je considère comme un moyen pour concrétiser le principe de solidarité et d'entraide entre les pays musulmans et le peuple frère du Niger'', a dit le directeur exécutif du Bureau de l'OCI au Niger, M. Louhichi Mohamed, avant d'ajouter que le programme de Doha constitue un moyen de lutte contre la pauvreté et pour l'amélioration des conditions de vie des populations nigériennes.
Article publié le samedi 25 juillet 2009
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