Niger/USA/Diaspora Entre le CONUSA et le HCNE-USA, à qui faut-il croire ? - Tamtaminfo
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En tant que citoyen nigérien et membre actif de la diaspora nigérienne aux États-Unis d’Amérique, soucieux du bien-être de notre communauté et épris de mettre à sa disposition des données basées sur des faits, je me sens interpellé, à plusieurs niveaux, de me prononcer sur des questions qui touchent au fondement même de notre société. En conséquence, je me permets de partager les informations que je connais aussi bien sur le CONUSA que sur le HCNE-USA. À cet effet, je souhaite apporter les éclairages nécessaires sur cet autre article de Maaroupi Elhadj Sani intitulé, “ Niger/USA/Diaspora Le CONUSA à [sic] un nouveau président “, du 13 juillet 2025 publié sur Tamtaminfo.com, un journal nigérien en ligne. Ne pas réagir à cet article équivaudrait pour moi à non seulement me trahir, mais aussi à desservir la communauté nigérienne.

Comme à ses habitudes, son article est en même temps tendancieux et usurpateur tout en étant malhonnête par rapport au renouvellement du bureau exécutif du CONUSA qu’il dit avoir “ organisé une importante cérémonie de remise de cadeaux aux meilleures [sic] élèves et étudiants de la communauté nigérienne de Philadelphie, une manière de les encourager à mieux persévérer dans leurs différents domaines d’études “. C’est apparemment une belle trouvaille pour lui et le CONUSA de tenter de distraire une fois de plus la communauté nigérienne en lui faisant amuser la galerie.

Afin de prouver leur bonne foi, en plus de ces activités, le CONUSA n’aurait-il pas dû fournir son bilan moral et financier qu’il n’a pas présenté au cours de son long mandat pour ainsi requérir la sanction d’au moins ses adhérents au nom de la transparence et de la reddition des comptes ? Si le CONUSA l’a fait, qu’il mette alors ces rapports de manière formelle à la disposition de la communauté nigérienne aux USA et ce de 2017 à 2025, le temps qu’ont duré ses mandats.

Au contraire, le CONUSA a choisi, sous la couverture de Maaroupi Elhadj Sani et comme à ses habitudes, de continuer à opérer dans l’opacité, la désinformation, le sectarisme et la manipulation envers ce qu’il appelle ses adhérents excluant ainsi le reste de la communauté nigérienne. Il est important de souligner ici la nuance entre les termes “ adhérent ” et “ membre “ !

Pour rappel, le CONUSA a été créé dans les années 2000 sous différents noms et a connu des moments glorieux jusqu’en 2017 lorsque le CONUSA actuel a cessé d’être “ l’organisation la plus populaire, la plus crédible et la mieux installée des organisations de la diaspora nigérienne aux Etats-Unis “.

En réalité, le CONUSA est devenu sous la direction de son président sortant (voir l’article de Maaroupi Elhadj Sani cité plus haut) de 2017 à 2021 avec une enjambée genre“ Tazartché transatlantique “ jusqu’en 2025, une organisation illégale, illégitime et rebelle, d’abord vis-à-vis des administrations américaines du fait que le CONUSA a perdu ses autorisations d’exercice car n’ayant pas été en conformité avec le District of Columbia, Washington, D. C. où l’association a initialement reçu ses agréments administratif et juridique. De telles conséquences sont généralement liées aux manquements à la déclaration de mise à jour annuelle des activités du CONUSA au registre des organisations à but non lucratif.

Il faut noter que c’est un membre dit influent du CONUSA qui a dévoilé de son propre chef la situation fiscale et administrative de son organisation dans ses tentatives de manipuler l’opinion de ses adhérents afin de continuer à les gruger et à les décerveler. Dans ce cas, le CONUSA doit pointer le doigt vers lui-même et se plaindre de lui-même, et non pas d’une personne extérieure au CONUSA.

Non satisfait de tout ce qui précède, le CONUSA se présente aussi comme une organisation illégale, illégitime et rebelle envers l’État du Niger en laissant certains de ses membres publier et proférer des propos discourtois, désobligeants et à la limite menaçants à l’endroit de certains membres de la communauté, envers les autorités nigériennes et voir même au plus haut niveau (régime dictatorial et corrompu, défiance, incitation à la désobéissance civile et aussi à l’incivisme, etc.). Alors, avant d’apporter son soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement nigérien dans sa lutte contre le terrorisme et son soutien sans réserve pour le peuple nigérien dans sa lutte légitime pour la souveraineté et l’indépendance totale, le CONUSA ferait mieux de commencer à respecter la communauté nigérienne et ses autorités dans leur ensemble.

En tout état de cause, il y a lieu de lever l’amalgame sciemment orchestré et pernicieusement entretenu par l’article de Maaroupi Elhadj Sani en ce sens qu’il essaie de faire confondre le CONUSA au HCNE-USA. Il ne doit absolument pas faire la confusion entre les deux car contrairement au CONUSA, le Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur, Section des États-Unis d’Amérique (HCNE-USA) est à l’heure actuelle la structure représentant l’ensemble de la communauté nigérienne aux États-Unis d’Amérique et la seule reconnue par les autorités nigériennes et américaines après la brillante élection des membres de son bureau exécutif le 26 mai 2025 et son investiture par les autorités nigériennes le 28 juin 2025. Pour plus d’information, on peut consulter la lettre de l’ambassade du Niger à Washington, D. C., du 3 juillet 2025, le journal de la Radio Télévision du Niger-RTN du 29 juin 2025 et l’article du journal nigérien en ligne nigerinter.com https://nigerinter.com/2025/06/29/haut-conseil-des-nigeriens-de-lexterieur-la-section-des-usa-installee/.

Cette information est aussi bien vérifiable au niveau du ministère nigérien en charge des Nigériens à l’Extérieur qu’au niveau du Département d’État Américain à Washington, D. C., USA, si besoin est. Elle sera également bientôt disponible au niveau du siège social du bureau exécutif du Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur, Section USA (HCNE-USA), désormais sis à 2216 West Meadowview Road, Suite 256, Greensboro, NC 27407, USA. Il ouvrira ses portes le 1er août 2025, Allah le voulant bien.

Aujourd’hui, la communauté nigérienne aux États-Unis d’Amérique a toutes les raisons de se sentir fière d’elle-même de disposer enfin d’un siège en bonne et due forme pour elle-même conformément aux normes administratives et professionnelles des structures qui opèrent normalement et qui se respectent aux USA. Elle finit ainsi, après tant d’années, avec la conduite dans l’informel et dans le flou des affaires de l’organisation qui la représente. Finalement, elle rejoint dignement les autres communautés qui se respectent, qui se font respecter et qui œuvrent pour le bien-être des leurs.

Pour mémoire, le bureau exécutif du HCNE-USA est l’émanation du gouvernement nigérien en accord avec le gouvernement américain qui le reconnaît dans sa plénitude. Il a été mis en place sur la base de ses textes statutaires découlant de la recommandation de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 par Acte no 33/CN du 31 octobre 1991 portant création d’un Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur. Cette recommandation a été mise en œuvre par le Décret No. 2003-312 PRN/MAE/C du 14 novembre 2003 portant adoption des statuts du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur au temps du feu Président Mamadou Tandja.

Le processus électoral du HCNE-USA s’est déroulé dans le respect strict de ces textes et dans la transparence à travers des communications constantes à l’endroit de la communauté nigérienne aux USA sans aucune exclusion jusqu’à preuve du contraire. À la différence avec le CONUSA, le HCNE-USA respecte les textes de loi de son pays d’origine, le Niger, ainsi que ceux de son pays d’accueil, les États-Unis d’Amérique.

Pendant que le HCNE-USA applique les lois telles qu’elles sont prescrites par les textes des deux pays, le CONUSA les piétine au détriment de notre communauté, mais au profit certainement de ses propres intérêts. Quelques exemples du non respect par le CONUSA des Statuts et Règlement intérieur de la loi portant adoption des statuts du Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur :

-non application de l’article 1er du Règlement intérieur du HCNE qui charge les structures “ De rassembler et de mobiliser les Nigériens de l’extérieur afin de créer en leur sein un climat de solidarité et d’entraide mutuelle ; … De susciter la participation des Nigériens de l’extérieur au développement économique et social du pays “. Il est à noter que le CONUSA n’a pas accompli ces missions parce qu’il a été incapable de jouer au rassembleur afin de mobiliser la communauté et les ressources pour un développement économique et social du pays et de la communauté nigérienne aux USA.

-manquement à l’article 4 du même Règlement intérieur qui stipule que “ les associations de Nigériens de l’extérieur doivent travailler en parfaite collaboration avec les Représentations Diplomatiques du Niger accréditées dans leurs pays de résidence. En aucun cas, les bureaux exécutifs de ces associations ne sauraient se substituer aux responsables des Représentations Diplomatiques dans ces pays “. Il est de notoriété publique que des membres bien en vue au sein du CONUSA se donnent tout le loisir et le plaisir à défier ou à vilipender les autorités diplomatiques du Niger. Un tel comportement, qui ne grandit ni notre communauté ni notre pays, doit nous inviter à une profonde introspection de nous-mêmes.

-commission, à l’article 9 du Règlement intérieur, de faute susceptible d’être sanctionnée pour “ l’inobservation des statuts et du règlement intérieur “. Le CONUSA n’a pas encore prouvé qu’il travaille sur la base des Statuts et du Règlement intérieur du HCNE vu les manières informelles par lesquelles il gère ses activités.

Ceux qui s’agitent aujourd’hui sont les seuls à savoir ce qu’ils perdraient maintenant que le CONUSA n’est plus qualifié à diriger légalement et légitimement la communauté nigérienne aux États-Unis d’Amérique. C’est peut-être la raison pour laquelle ils ont joué à la politique de la chaise vide le 5 avril 2025 lors de la mise en place du Comité chargé de l’organisation de l’élection du bureau exécutif du HCNE-USA afin de se faire bonne conscience.

D’autre part, même si le CONUSA a pour “ objectifs de cultiver l’esprit d’union, l’entente et la solidarité entre les Nigériens vivant aux États-Unis d’Amérique à travers des activités sportives et culturelles, de promouvoir l’insertion des nigériens dans leur communauté d’accueil et de les assister dans la limite de ses capacités “, ces objectifs, certes nobles et valables pour la communauté, sont restés de simples intentions. À ce jour, le CONUSA ne peut prouver aucune de ses réalisations concrètes aux USA comme au Niger.

Sérieusement parlant, le CONUSA bleuffe en disant qu’il se donne également comme “ objectifs d’identifier des opportunités d’investissements au Niger pour ses adhérents et de leur permettre de participer au développement socio-économique du Niger “. Pourtant, il a eu tout le temps de le faire, mais il ne l’a pas fait pendant tous ces mandats étendus du bureau exécutif sortant.

En plus, le CONUSA n’étant pas reconnu par le Niger et les USA, donc n’étant pas l’interlocuteur privilégié de la communauté nigérienne auprès des autorités nigériennes et américaines, il sait très bien qu’il ne peut pas protéger ses adhérents contre les nouvelles mesures très agressives de la nouvelle administration Trump en matière d’immigation. S’il n’a pas pu le faire bien avant, ce n’est pas le moment de berner ses adhérents et d’avoir des inquiétudes pour eux à l’heure actuelle. Ce sujet et bien d’autres pertinents pour la communauté nigérienne aux États-Unis d’Amérique ne semblent pas avoir été au fil des ans parmi les préoccupations et priorités du CONUSA. Son vrai souci était ailleurs et on n’a plus besoin de perdre du temps là-dessus.

Commandité par le CONUSA ou pas pour cet autre article, Maaroupi Elhadj Sani doit retenir qu’aucune forme de mercenariat n’a servi sa communauté, qu’elle soit par les armes ou par la plume comme il le fait depuis quelque temps pour diviser les Nigériens aux USA et ailleurs. Il ferait mieux d’arrêter d’induire en erreur des compatriotes en les invitant à s’associer à une organisation clandestine qu’est le CONUSA car non reconnu ni par le Niger ni par les États-Unis d’Amérique. Il est donc grand temps pour Maaroupi Elhadj Sani d’aller au-delà de ses intérêts personnels et d’accepter de jeter pour de bon cette plume virtuelle antipatriotique devenue aussi légère que le duvet d’un poussin. À bon entendeur, salut !

Pour terminer, je dois dire que notre communauté a besoin de se départir de certains comportements qui n’ont pas pu contribuer à notre épanouissement comparativement aux autres communautés qui vivent autour de nous et dont nous voyons leurs réalisations au profit de leurs compatriotes. Il nous faut plutôt changer de mentalités, d’attitudes, d’objectifs et surtout de nous méfier de toutes les tentatives de nous manipuler pour nous amener à opérer en vase clos et non dans la transparence, de manière désintéressée et notamment dans l’ordre et la discipline, entre autres vertus héritées de nos valeurs nationales.

Greensboro, NC, USA, le 20 juillet 2025



Par Mohamed Abdoul Bakie, BS, MBAAncien membre du Comité chargé d’organiser l’élection duBureau Exécutif du Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur, Section USA (HCNE-USA), 2025






Article publié le lundi 21 juillet 2025
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