general

Dominique ROCHER : JOURNÉE DE LA FEMME – 8 MARS 2007

Il est évident que l’éducation ne doit pas rester un privilège réservé aux hommes. C’est pour les femmes un outil essentiel pour que l’égalité entre les sexes devienne une réalité. Les femmes doivent avoir le même accès au savoir, ce qui est encore loin d’être majoritaire dans tous les pays.
Seul critère d’égalité, les qualités morales et les aptitudes de chacun quel que soit leur sexe.
Le fossé entre les hommes et les femmes est-il en train de se combler ou de se creuser ?
Il persiste encore puisque, selon les statistiques de l’UNESCO, les deux tiers du taux d’analphabétisme mondial concernent les femmes.
Un frein à l’accès au niveau des études supérieures est dû notamment à des mariages et à des grossesses précoces. Ce qui implique en premier lieu qu’elles doivent avoir la liberté de disposer d’elles-mêmes et de leur corps.
S’il se comble, c’est que les femmes de certains pays avancent vers une liberté que les hommes leur ont jadis refusée dans beaucoup de domaines.
S’il se creuse c’est que certains hommes craignent que leur domination ne soit mise en péril et tentent de la renforcer en leur déniant le droit à l’égalité.
Comme toujours, c’est la peur qui domine le monde.
Amour, respect, deux maîtres-mots pour l’éradiquer une fois pour toutes.
Il existe encore des a-priori sexistes. Les femmes doivent avoir le libre accès à toutes les domaines technologiques et scientifiques.
Une société plus égalitaire sous l’égide d’institutions internationales qui assurerait, entre autre, une parité homme-femme ?
Des actions ont déjà été menées sous l’égide des Nations Unies pour intensifier l’accès des femmes à l’éducation. La voie est donc ouverte pour une plus grande accession à cette éducation.
L’égalité entre homme et femme devrait donc régner sur Terre avant le Jugement Dernier, selon nos croyances.
John Donne, prédicateur anglais et poète, chef de file de la poésie métaphysique, né à Londres en 1572 n’a-t-il pas dit :
« Aucune personne n’est une île, un tout, complet en soi ; tout individu est un fragment du continent, une partie de l’ensemble ; la mort de tout être humain me diminue, parce que j’appartiens au genre humain ; n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi ».
En attendant de l’entendre, vivons en paix dans le respect et la compréhension mutuelle, en dehors de tout sexisme et ceci, dans tous les domaines de la vie.

Dominique Rocher


Article publié le lundi 26 mars 2007