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Véronique ABT - interviewBonjour Véronique, vous nous offrez déjà une belle collection de e-cartes ; maintenant, nous vous découvrons avec ce talent d'écrivain... est-ce une aptitude récente ? Cela fait quelques temps maintenant que j’écris des histoires après les avoir racontées préalablement à mon fils. La peinture étant ma première passion, j’ai allié les deux en écrivant des histoires illustrées par mes soins. Le 17 mai 2004 dernier vous receviez le prix des jeunes lecteurs 2004 pour votre livre "des vacances au bled". Quel est le contenu de votre livre ? A qui s'adresse t-il ? Des vacances au bled » est un album illustré qui s’adresse à des enfants a partir de 6, 7 ans. Il est édité par « yomad éditions », éditeur jeunesse au Maroc. Deux enfants sont les héros de cette histoire : Driss est un jeune garçon d’origine maghrébine vivant en France. Il va pour la première fois passer ses vacances au Maroc dans le Sud du pays. Il est accueilli et initié aux traditions marocaines par sa cousine Zahra qui a le même âge que lui. Au début, le décalage est vraiment rude pour Driss qui a bien du mal à s’adapter. Je voudrais remercier Nadia Essalmi, la directrice de Yomad éditions grâce a qui le projet initial s’est transformé en livre. Yomad a fait le pari très courageux de miser sur l’édition jeunesse au Maroc. Les enfants peuvent ainsi lire des histoires qui se réfèrent à leur environnement, à leur culture. Le projet de yomad est de traduire tous ses livres en arabe. Cet éditeur mérite d’être encouragé, et le meilleurs moyen…c’est d’acheter ses livres non ? Pourquoi et dans quelles conditions avez-vous écrit ce livre ? La rencontre entre ces deux enfants vivant des réalités très différentes m’a permit d’aborder des thèmes dont j’avais envie de parler. La fillette incarne le mode de vie traditionnel et les conditions de vie difficiles dans les campagnes marocaines. Le garçon lui, est un pur produit de la société de consommation. Il est aussi complètement déculturé puisqu’il ne sait même pas parler sa langue d’origine. Le choc initial laisse peu à peu place à la découverte de l’autre car il est vrai que les enfants ont une capacité d’adaptation qui est bien plus grande que celle des adultes. . J’aime bien écrire des histoires qui sont des supports à la réflexion et cette histoire là me tenait vraiment à cœur. A l’occasion de la remise de mon prix, j’ai été amenée à rencontrer les petits lecteurs de mon livre dans différentes écoles au Maroc. Ca a été une expérience très enrichissante et je suis heureuse car il semble que parfois « Des vacances au bled » ai soulevé des questionnements intéressants. Les nombreux lecteurs apprécient particulièrement les illustrations de votre livre. Avez-vous illustré ce livre avec des tableaux issus de votre cru ? Les illustrations ont été crées spécialement pour l’histoire. Je me suis inspirée de photos prises au cours de séjours dans le Sud marocain. L’architecture et la splendeur des paysages des régions présaharienne me fascinent. J’ai utilisé la technique qui m’est familière : l’aquarelle. Le 'Bled', qu'est ce que c'est pour vous ? Quel est votre attachement au Maroc ? Je suis née au Maroc et j’y ai passé la moitié de ma vie. Ecrire une histoire qui se passe au Maroc, c’est un peu rendre hommage à ce pays que j’aime parce que c’est aussi le mien. Le Maroc est un pays émergeant et ayant une des meilleures presses des pays
du maghreb. Y vivez-vous ? Y allez-vous souvent ? Comment faites vous la synthèse entre la vie au pied des Pyrénées et celle en milieu marocain ? Pendant longtemps, j’ai eu du mal à faire la synthèse justement. Je me sentais déracinée. Maintenant, ma vie est ici ce qui ne m’empêche pas d’être chaque été impatiente de retrouver le Maroc. . Au cours de mes interventions dans les écoles marocaines, un enfant m’a dit que ce qui lui avait plu dans mon livre, c’est qu’une française parle des traditions marocaines. J’en ai été très touchée. Entre Huiles, pastels et aquarelles, dans quel style trouvez vous le maximum d'inspiration ? Suivant ce que j’ai envie de peindre, je sais qu’une technique se prêtera mieux qu’une autre. Tout dépend aussi du temps que j’ai envie de passer sur un sujet. L‘aquarelle est la technique de l’instant. Elle ne laisse pas de place à l’erreur. Soit le tableau est réussit, soit il est bon à jeter. Le pastel et l’huile demandent du temps, surtout l’huile. Chaque application de peinture demande un temps de séchage de plusieurs jours. Il ne faut pas être pressée. Le pastel lui, m’évoque presque le modelage car je travaille le tableau avec les doigts, ce sont eux les pinceaux. J’aime le velouté du résultat final. C’est le pastel qui m’inspire mes plus grands formats. |
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