:Sorano a été le théâtre d’un grand spectacle de danse servi par l’École Artea le 25 juin 2011. Dans une salle pleine à craquer, les élèves de Marianne Niox ont fait voyager le public par des pas de danse, des plus endiablés aux plus classiques, d’ici et d’ailleurs, et à travers les âges. Artea danse n’a pas raté son rendez-vous annuel du 25 juin dernier au Théâtre national Daniel Sorano. La date coïncidant avec l’anniversaire du décès de Michael Jackson le roi de la pop, l’école a ouvert son bal par un hommage à la star planétaire connue pour ses talents de danseur hors pair…
Après ce numéro émouvant, le récital commence avec les danseuses en herbe. Costumes bien soignés, à l’aise dans le mouvement, elles envahissent la scène et enchainent une série de chorégraphies aux aires inachevées, partagées entre le plateau et les coulisses. Dans leur jeu, le moindre déhanchement, l’acrobatie, la grimace, étaient acclamés par le public.
Sur un fond de scène tantôt avec des personnages en noir et blanc, tantôt mouvementé et aux couleurs gaies, le langage universel de la danse se lisait et s’écoutait à travers les différents tableaux. Des rythmes zoulous de l’Afrique australe au « bling bling » américain, en passant par la voix nostalgique du malien Feu Ali Farka Touré , le souvenir de l’héritage de nos ancêtres chanté par Daara J Family, le kuduru et la salsa des îles, les élèves d’Artéa ont fait le tour du monde à la danse sur des mélodies assez originales. Un vrai régal de mix de mouvements tradi-modernes, classiques, merdern’jazz…
Sur le plateau final, les élèves poussent des ailes avec les costumes les plus spectaculaires aux couleurs, vert, or et rouge. Dans le feu de l’action, les acteurs de la scène passent avec une certaine allégresse, de danseurs endiablés du kuduru à l’état pur, à des couples de salseros qui se promenaient sur la piste avec la finesse du geste qui sied…
Article publié le samedi 2 juillet 2011
1170 lectures