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La première phase du programme Fast-Track (initiative de mise en ?uvre accélérée de l’Education pour tous) pour la construction de 1.930 salles de classe dans 7 régions, a été officiellement lancée hier.
Le contrat d’exécution a été signé entre le ministère de l’Education et l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (Agetip). Outre les salles de classe, « il est prévu la construction de points d’eau (814), de blocs sanitaires, de blocs administratifs (500) et de murs de clôture (150). C’est dire que le Fast-Track participe également à améliorer l’environ-nement physique des écoles.
La deuxième phase concerne 2.430 classes. Le montant global est de 81,5 dollars Us, soit plus de 38 milliards de FCfa », a expliqué le ministre de l’Education, Kalidou Diallo. « Les 4.360 salles de classe offriront 209.280 places supplémentaires. Il s’agira en réalité d’extension (pour les cycles incomplets) et de remplacement (abris provisoires) mais aussi de nouvelles constructions. Il est aussi prévu l’édification de 100 écoles franco-arabes intégrant le curriculum officiel de l’éducation de base. Ces écoles franco-arabes seront implantées dans les régions de Kaolack, de Kaffrine, de Diourbel et de Louga où le Taux brut de scolarisation reste encore faible », a-t-il ajouté.
De l’avis du ministre, ce financement, qui est un « don », permet de « récompenser et d’encourager le Sénégal pour ses efforts et lui permettre d’atteindre l’Education pour tous (Ept) en 2015 ».
Kalidou Diallo a indiqué que le Sénégal a besoin de « 11.000 salles de classe d’ici 2011 ». Il est convaincu qu’avec ce programme et les constructions prévues dans le cadre du Budget consolidé d’investis-sement (Bci) de l’Etat, le Bci décentralisé (aux collectivités locales), l’effort des parents d’élèves et des partenaires techniques et financiers, le pays peut relever ce défi.
Correction des disparités
Le lancement du Fast-Track intervient au moment où le Sénégal est tenu de corriger les fortes disparités en matière de Taux brut de scolarité (Tbs) dans certaines régions, mais aussi de trouver une solution au manque de latrines dans le plus grand nombre d’établissements scolaires. « Les partenaires ont mobilisé un fonds catalytique de plus de 81, 5 millions de dollars américains, soit plus de 38 milliards de FCfa pour aider le Sénégal à faire face au faible Tbs dans certaines régions, à l’inadéquation du type d’école offert à la demande sociologique des populations de certaines localités », a dit la chargée des projets Education à la Banque mondiale, Meskerem Mulaty.
Le directeur de l’Agetip a promis de livrer les ouvrages de la première phase dans un délai de 30 mois, tout en respectant les normes en matière de protection de l’environnement.
D. MANE et I. SANE
Article publié le dimanche 23 août 2009
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