: Dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de sauvegarde des enfants de la rue et la lutte contre les abus et exploitations sexuels, l'association ADE (Avenir De l’Enfant ) a convoqué Mercredi 13 Mars ses différentes cellules installées dans les quartiers, les acteurs communautaires et les Badiénou Gox autour d'un atelier. La rencontre a été l'occasion pour eux de passer en loupe sur les acquis depuis l'installation des cellules de sensibilisation sur la problématique des enfants dans la rue, dans les quartiers et de se projeter sur les défis. Selon El Hadji Maodo Dione, membres du conseil d'administration de l'avenir de l'enfant, structure qui reçoit de nos jours des filles et garçons et travaille fondamentalement à leur permettre de se réapproprier les règles de la vie en commun, celles sociales, ”c’est une nécessité de veiller sur les enfants dans ce contexte où la déperdition scolaire gagnent le terrain. Il arrive que les parents aient aussi leur part de responsabilités. Il est fréquent qu'ils privilégient l'un de leurs enfants au détriment de l'autre. L'enfant est également traumatisé par les couples qui se disputent devant leurs enfants", dénonce-t-il, notant que les enfants sont actuellement presque à la marge des normes sociétales. D'après, Fatou Dieng Badiénou Gox au poste de santé de Thiawlene il faut que les parents aient une certaine complicité avec leurs enfants pour endiguer le phénomène. "La violence sexuelle est trop récurrente actuellement. On le voit partout et au finish ça laisse aux enfants des séquelles qui ne les quittent jamais", regrettent Fatou Dieng et ses camarades, soulignant que l'origine des violences est souvent, " la séparation brutale des couples, le délaissement, la forte négligence vis-à-vis des enfants par rapport à leur parents et l'impunité", dit-elle.
Article publié le jeudi 14 mars 2024
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