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La trêve prolongée de trois jours à Alep en Syrie

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 : Treize "conseillers militaires" iraniens tués et 21 blessés dans des combats qui ont cours dans la région gapi.plusone.render('plusone_1764656_9441378', {'size': 'tall', 'href': 'http://www.libe.ma/La-treve-prolongee-de-trois-jours-a-Alep-en-Syrie_a74540.html'}); Des familles ont regagné leurs foyers et les écoles ont rouvert dans les secteurs rebelles d'Alep, après la prolongation de 72 heures de la trêve dans la deuxième ville de Syrie dévastée par les combats. Une trêve initiée par Moscou et Washington dans la ville (nord), censée expirer samedi à 01H01 locales a été prolongée jusqu'à mardi 00H01 (lundi 21H01 GMT), a annoncé Moscou, allié du régime du président Bachar al-Assad. Encouragées par l'arrêt des bombardements qui ont fait près de 300 morts du 22 avril au 5 mai, des familles ont commencé à regagner leurs foyers, selon un correspondant de l'AFP sur place. Les commerces et les écoles ont également rouvert dans les quartiers rebelles, soumis pendant une dizaine de jours à des raids aériens intensifs du régime. "Presque tous les élèves sont revenus en classe", a indiqué Bara, un enseignant en primaire dans une école du quartier Chaar. Principal champ de bataille de la guerre qui ravage la Syrie depuis plus de cinq ans, Alep revêt une importance capitale. Pour les analystes, si le régime s'empare des quartiers rebelles, il remporterait la guerre déclenchée par la répression de manifestations pro-démocratie. Quant aux rebelles, un échec à Alep signifierait un coup quasi-fatal, alors que la montée en puissance des jihadistes du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, et du groupe Etat islamique (EI), qui contrôlent de vastes territoires, a éclipsé leur influence. La guerre se poursuivait toutefois sur d'autres fronts dans la province d'Alep ainsi que dans les gouvernorats de Deir Ezzor (est), Damas, Homs (centre) et Deraa (sud), entre régime et rebelles, régime et jihadistes ou encore entre insurgés et jihadistes venus en grande partie de l'étranger. Sont impliqués également dans le conflit, les Russes, le Hezbollah libanais et l'Iran au côté du régime, et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis qui soutient les rebelles et effectue des frappes aériennes contre l'EI. Treize "conseillers militaires" iraniens ont été tués et 21 blessés ces derniers jours dans des combats dans la région d'Alep au nord de la Syrie, ont rapporté samedi des médias iraniens. Ces "conseillers" étaient membres des Gardiens de la révolution, a déclaré Hossein Ali Rezayi, un porte-parole provincial de cette armée d'élite aux agences de presse Isna et Fars. Il s'agit de la plus grande perte annoncée par Téhéran depuis son engagement dans le conflit syrien aux côtés des troupes du président syrien Bachar al-Assad. L'agence de presse officielle Irna a précisé que, selon les Gardiens de la révolution de la province de Mazandaran (nord), les Iraniens ont été tués ou blessés à Khan Toumane, une localité située à une dizaine de km au sud-ouest de la métropole d'Alep. L'annonce de cette nouvelle perte dans les rangs iraniens intervient alors que Ali Akbar Velayati, conseiller diplomatique du guide suprême Ali Khamenei, a rencontré samedi Bachar al-Assad à Damas et l'a assuré du soutien de Téhéran. "La République islamique d'Iran a déployé toutes ses capacités dans la lutte contre les terroristes", a indiqué M. Velayati, cité par l'agence de presse de la télévision d'Etat Irib. L'Iran est l'autre grand allié de Damas, avec la Russie, qu'il soutient par l'envoi de "conseillers militaires" et de "volontaires" iraniens, mais également irakiens, afghans ou pakistanais. Plusieurs dizaines de "conseillers" iraniens sont morts en Syrie depuis fin 2015, parmi lesquels des commandants des Gardiens de la révolution. Téhéran a condamné tard samedi la prise de Khan Toumane par le Front Al-Nosra comme une violation du cessez-le-feu. Vendredi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait indiqué que le front Al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) et ses alliés s'étaient emparés à l'aube de Khan Toumane et de villages environnants. Les combats ont fait 119 morts parmi les combattants, 57 côté Al-Nosra et 62 côté forces pro-régime. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ces combats ont fait 119 morts (57 combattants du côté Al-Nosra et 62 côté pro-régime). Dans la province centrale de Homs, des combats étaient en cours entre soldats et l'EI près du champ gazier d'al-Mahr. Dans le nord de la province d'Alep, six personnes dont des femmes et des enfants sont morts dans des frappes nocturnes menées vraisemblablement par des avions de la coalition sur deux fiefs de l'EI et 12 jihadistes de l'EI ont péri dans une bataille contre des rebelles, selon l'OSDH. Le Front Al-Nosra est exclu, au même titre que l'EI des trêves. Par ailleurs, le coordinateur du Haut comité des négociations (HCN), réunissant les principaux groupes de l'opposition, Riad Hijab, a appelé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon "à une intervention du Conseil de sécurité pour garantir la sécurité des détenus de la prison de Hama". Les prisonniers, pour la plupart politiques, s'opposent à leur transfert vers un pénitencier de la région de Damas où auraient été exécutés de nombreux détenus. L'ONU tente en vain depuis des mois de trouver un règlement à cette guerre qui a fait depuis mars 2011 plus de 270.000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes. Le chef de Médecins sans frontières, Jérôme Oberreit, a plaidé pour que les pays voisins de la Syrie gardent leur frontière ouverte afin d'accueillir les populations civiles fuyant les combats. Libé
Article publié le lundi 9 mai 2016
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