:Un tourisme rural, de niche et de randonnées est le moyens le plus efficace pour stabiliser les citoyens des régions isolées. Ce tourisme est tributairer de l'aménagement des aires de repos équipées de salles d'eau et des lieux de collations.
L'organisation des excursions et des randonnées est tributaire de l'aménagement des aires de repos équipées de salles d'eau et de buvettes.
Parmi les formes du tourisme les plus pratiquées aujourd'hui, par les individuels et en groupes, l'on constate que les excursions et les randonnées occupent une grande place, et notamment dans les régions présentant des atouts et des potentialités variés. Ces sites offrent des possibilités de pratiquer le sport sous toutes ses formes (dans le Haut et le Moyens Atlas et dans le Grand Sud).
Ce genre de tourisme va en augmentant d'année en année et exige la mise en place d'une infrastructure de pointe permettant la satisfaction de sa clientèle potentielle. Cette infrastructure exigée et plus solliciter n'est rien que l'aménagement des salles d'eau et des buvettes dans des aires de repos. Ces sanitaires doivent permettre aux touristes de se soulager confortablement en respectant les normes et les régles d'hygiene. De même que dans les buvettes l'on doit présenter des collations et des prestations légères.
L'implantation de ces points de vente et des lieux de soulagement et de repos s'imposent avec acuité et d'urgence dans tous les lieux constituant les points d'arrêt des excurssionistes et des randonneurs, et même à proximité des axes routiers à importante fréquentation et dans les espaces naturels recevant des masses importantes de visiteurs (dunes, oasis, vallées.).
Ces infrastructures de bases constituent une forme d'économie de niche dont il faut tenir compte et développer. Ce qui va permettre, non seulement le soulagement et la satisfaction des touristes, mais également cela favorise la protection de l'environnement et la création d'emploi direct et donc le développement économique du site concerné, car ses salles d'eau seront fréquentées contre paiement (pour permettre leur maintien en bon état de propreté).
Voici donc un nouveau créneau d'investissement ouvert aux citoyens ruraux des sites touristiques et qu'il faut encourager. Ceci doit être pris en considération, surtout dans les stations de pointe, car il est décevant de constater le manque de toilettes dans ces lieux, ce qui cause de grands malaises aux visiteurs qui ne trouvent où se soulager, surtout pour des personnes âgées et/ou malades. Faute de ces installations la réputation de la destination peut être compromise.
Et si le Maroc et vraiment déterminer à décoller économiquement grâce à son tourisme, il est nécessaire de satisfaire tous les détails, à commencer par les plus petits. La gestion des sites ne doit rien laisser au hasard.
Article publié le dimanche 16 avril 2006
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