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La Banque mondiale appuie les efforts du Gouvernement marocain dans la reforme de l’éducation de base

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 :Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, le 8 février 2005, un prêt d’un montant de 80 millions de dollars EU pour financier le Programme d’Appui à la Réforme du Système Educatif Marocain (PARSEM), a annoncé à Washington (USA) LE BULLETIN D'INFORMATION DE LA BANQUE MONDIALE dans sa parution du 16 février 2005. Le PARSEM a pour objectif de généraliser l’accès à l’éducation de base, d’améliorer la qualité de l’éducation, d’encourager la participation des différents intervenants dans le secteur de l’éducation, d’assurer la pérennité du financement et de promouvoir la responsabilisation dans la gestion du secteur.

Le Maroc a enregistré des progrès remarquables au niveau du développement de son système éducatif en dépit de conditions économiques adverses. Le pays a traversé une période de stagnation économique à la fin des années 90 et au début des années 2000 due à la sécheresse qui a eu un impact négatif sur une économie à prédominance agricole, avec des taux moyens de croissance du PIB de 2,5% au cours des années 90. Malgré ces conditions, l’éducation est quasi générale pour tous les enfants du niveau primaire. Le taux de scolarisation national net dans l’enseignement primaire a augmenté, passant de 52,4% (1990-1991) à 92,0% (2003-2004). Pendant la même période, le taux de scolarisation net est passé de 17,5% à 32% dans l’enseignement collégial et de 6,1% à 14,9% dans l’enseignement secondaire.

Le système éducatif officiel marocain fait face actuellement à des nouveaux défis. Le niveau d’efficacité interne et faible, reflété par les taux élevés d’abandon et de redoublement. Les disparités géographiques et entre les sexes sont également toujours très importantes à tous les niveaux de l’éducation. Les nouveaux défis auxquels le Maroc se trouve confronté sont notamment la croissance rapide de la demande dans l’enseignement collégial en conséquence de l’accès élargi à l’enseignement primaire. L’allocation budgétaire au secteur de l’éducation est déjà substantielle avec 6,6% du PIB, limitant les opportunités d’accroissement du système éducatif.
Le PARSEM s’adresse à ces défis en appuyant les efforts du gouvernement visant à assurer un enseignement fondamental de meilleure qualité à tous les enfants âgés de 6 à 14 ans et ce d’une manière durable sur le plan financier. Les actions appuyées par le PARSEM se répartissent en trois composantes :
- la généralisation de l’enseignement fondamental à la quasi-totalité des enfants en âge de scolarisation d’ici 2008;
- l’amélioration de la qualité de l’enseignement en réduisant les taux d’abandon et de redoublement et en améliorant l’apprentissage;
- le renforcement des capacités institutionnelles en améliorant la capacité de gestion des ressources humaines, administratives et financières, à tous les niveaux administratifs.
Ce projet s’inscrit dans le droit fil de la Stratégie de Coopération de la Banque mondiale avec le Maroc (CAS) qui accorde une importance particulière à la réforme du secteur de l’éducation et à la décentralisation, un élément crucial pour accélérer le développement social, la croissance et la réduction de la pauvret é au Maroc.
LE BULLETIN D'INFORMATION DE LA BANQUE MONDIALE (Washington – USA)
Numéro du 16 février 2005
Contacts:
A Rabat Najat Yamouri (212-37) 63 60 50
nyamouri@worldbank.org
A Washington Sereen Juma 1 (202) 473-7199
Sjuma@worldbank.org


Article publié le jeudi 3 mars 2005
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