(Agence Ecofin) - A la faveur d’une disposition de 2017, les universités privées au Kenya reçoivent une subvention du gouvernement. Cette subvention est contestée, car ces universités ne sont pas tenues de rendre compte de la gestion de ces fonds aux contribuables.
Au Kenya, les universités privées continueront jusqu’à nouvel ordre de bénéficier de subventions du gouvernement. Le Parlement a rejeté une proposition visant à abroger leur financement, portée entre autres par le député de la circonscription de Khwisero, Christopher Aseka.
D’après ce dernier, il n’est pas judicieux de subventionner les institutions privées à partir des fonds du contribuable, car celles-ci, en plus de ne pas mener des activités dans le domaine public, ne sont pas soumises au cadre réglementaire de la loi de 2015 sur la gestion des finances publiques. Ces raisons n’ont pas convaincu les membres de la Commission parlementaire pour l’éducation et la recherche.
« Après avoir examiné le projet de loi et les soumissions reçues, la commission a constaté que les subventions gouvernementales accordées aux universités privées visent à soutenir les initiatives de recherche et de développement qui profitent au public. Par conséquent ces subventions devraient être maintenues pour continuer à favoriser les progrès qui servent le bien public » peut-on lire dans un rapport parlementaire signé du président de la Commission, Julius Melly.
Par contre, une disposition du projet de loi interdisant aux universités du pays (toutes catégories confondues) de proposer des programmes de formation diplômants et des certifications a été approuvée. La disposition transfère cette compétence exclusivement aux établissements d’enseignement et de formation technique et professionnelle.
Vanessa Ngono Atangana
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Article publié le jeudi 21 novembre 2024
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