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Interrogée par un reporter de Guineematin.com, Mariame Condé a rassuré que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour la réussite de ces examens dans sa juridiction.
« Dans notre juridiction, les préparatifs vont bon train. Les centres choisis sont sécurisés. Là où il y avait un manque de tables-bancs, des tables-bancs sont transportées. Les tableaux sont installés dans les salles et on attend la veille pour mettre les numéros sur les tables pour pouvoir recevoir les candidats au CEE qui doit débuter le 12 juin 2025. À Matam, nous avons au CEE 5 246 candidats dont 2 745 filles. Au BEPC, il y a 4802 candidats dont 2383 filles. Au BAC, nous avons 2398 dont 1178 filles. Au total, nous avons 12 446 candidats dont 6306 filles », a-t-elle dévoilé.
Mariame Condé rassure aussi que les programmes d’enseignement ont été achevés avant la fixation de la date des examens par le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.
« Aujourd’hui, nous ne parlons plus du taux d’exécution des programmes, parce que nous supposons que nous avons dépassé ce niveau. Si les programmes n’étaient pas achevés, on n’allait pas pouvoir programmer les examens. Nous avons fait la dernière remontée de l’état d’avancement des programmes qui a été validé par le département. Donc, nous parlons du processus de déroulement des examens dans notre juridiction », a-t-elle fait savoir.
Toutes les dispositions sont prises par les autorités éducatives de Matam pour éviter les cas de fraudes.
« Nous avons procédé à la sensibilisation d’abord de nos candidats, ensuite des parents d’élèves, de l’environnement même de nos centres d’examen. L’élément fondamental qui peut cautionner la faute massive, c’est le téléphone. Durant toute l’année scolaire, nous nous réjouissons de cela. Nous avons interdit le port des téléphones aux heures de cours, ce n’est pas pendant le déroulement des examens que les élèves vont venir avec les téléphones. Ils sont informés que c’est formellement interdit. Leurs parents aussi sont informés que les téléphones sont formellement interdits dans les salles. Avant d’admettre les candidats dans les salles, nous allons procéder à la fouille des élèves pour éviter qu’ils rentrent avec les bouts de papier », a précisé Mariame Condé.
La directrice communale de l’éducation par intérim de Matam a invité les candidats à aborder les épreuves dans la plus grande sérénité. Elle a souligné la simplicité de ces examens nationaux.
« Nous leur disons d’être sereins. Les examens, c’est une évaluation, nous l’avons toujours dit, c’est le couronnement d’un processus d’activité, d’apprentissage. Nous voulons voir à quel niveau se trouve leur niveau de compréhension. Nous ne venons pas pour les frapper ni les martyriser, je l’ai toujours dit dans mes interviews, ils n’ont qu’à venir tranquillement, composer tranquillement et il n’y a aucun problème. Les examens, c’est comme des compositions. La preuve est que nous venons de faire l’examen blanc à Matam. Le déroulement a été très bon, nous nous réjouissons de ça. Je crois que les uns et les autres ne se sont même pas rendus compte qu’il y a eu un examen blanc, tellement que ça s’est passé dans l’accalmie, dans la sérénité, dans la paix et dans la quiétude », a-t-elle déclaré.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
Tel : (+224) 621144 891
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Article publié le mardi 10 juin 2025
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