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Election présidentielle de l'Union : On s'attend à une participation record pour la primaire de Ndzouani

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 :Moroni, dimanche 16 avril 2006 (HZK-Presse) - La totalité des 221 bureaux de vote ont ouvert, avec un retard plus ou moins important selon les régions, constate le correspondant de HZK-Presse. Après une faible participation en début de journée avec moins de 30% de votants, la tendance est à la mobilisation générale dès 15 h 30.
Dans les villages de Sima, Boungoueni, Ongojou, Bazimini, Domoni, la participation avait frôlé les 40% à la mi journée, ce qui est plutôt perçu comme un bon signe au sein des quartiers généraux des candidats qui, durant trois semaine de campagne, ont sillonné toute l'île pour convaincre les électeurs.
Les files d'attente s'allongent d'heure en heure devant les bureaux de vote, dans une ambiance réchauffée par un soleil accablant. Dans la foule on remarque surtout des jeunes et une forte mobilisation des femmes.
Les va-et-vient incessants des observateurs militaires et civils de l'Union africaine, dont l'ampleur du déploiement est sans précédent aux Comores (aux dernières élections présidentielles leur chiffre n'avait guère dépassé les 150 hommes), exercent « un effet dissuasif sur les éventuels fauteurs de troubles », assure F. Madeira, l'envoyé spécial du président de la Commission de l'Union africaine, convaincu que le futur président qui sera donné par l'île de Ndzouani, en vertu du principe de la présidence tournante, « sera accepté par tous les comoriens ».
Pour y parvenir, la communauté internationale n'a pas lésiné sur les moyens. Le coût de la Force de sécurisation du processus électoral (Amisec), essentiellement supportée par l'Afrique du Sud pour une période de deux mois, est de l'ordre de 15 millions d'euros (7,3 milliards fc), soit l'équivalent de 12.300 fc par tête d'habitant, non compris les contributions des autres partenaires dont la France (1 millions d'euro) et l'Union européenne (550.000 euros). « Jamais une élection n'a mobilisé autant de moyens humains, matériels et financiers », reconnaît un homme politique, ancien candidat à la présidentielle.
Oukacha Jaffar, membre de la Commission nationale électorale (Cnec) affirme qu'aucun bureau n'est fermé et que « le matériel électoral a été acheminé dans la totalité des circonscriptions », avec néanmoins quelques difficultés de transport, compte tenu du fait que le nombre des bureaux de vote a été exceptionnellement augmenté cette année,
explique-t-il. L'état lamentable du réseau routier ne facilite pas non plus les déplacements des convois.
Aux élections législatives de mars 2004, le taux de participation était de 63,13%, et à la présidentielle de l'île de 2002, on avait enregistré 72,57% de participation. Mais à Ndzouani le record fut battu lors du référendum constitutionnel du 23 décembre 2001, avec 80,41% de votants, alors que la moyenne nationale était de 75,37%. Le plus faible a été celui de l'élection présidentielle de mars 1996, puisque seulement 50,05% des anjouanais inscrits ont voté, soit la moitié du corps électoral de l'île.
Dans les milieux des politiques et les chancelleries, on s'attend à une forte participation ce dimanche, à la fermeture des bureaux de vote à partir de 18 heures. L'effervescence politique qui a marqué l'île ces dernières semaines pourrait y contribuer, ne serait-ce qu'à travers cet engouement de la population à s'inscrire sur les listes électorales. De 90.000 électeurs, le fichier réactualisé affiche plus de 117.000 électeurs, soit 30% d'augmentation en cinq ans.
Tous les candidats espèrent s'attirer la faveur de ces milliers de nouveaux électeurs, qui pour la plupart vont voter pour la première fois. Accompagnés de leur équipe de campagne, les 13 prétendants au fauteuil présidentiel de Beit Salam, sillonnent sans arrêt les différentes régions de l'île pour s'assurer du bon déroulement des opérations électorales.
Dans les quartiers généraux des principaux candidats, notamment Ahmed Abdallah Sambi, Ibrahim Halidi, Caabi Elyachroutu Mohamed et Mohamed Djaanfari, qui sont donnés favoris par l'ensem


Article publié le lundi 17 avril 2006
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