burundi

Accueil
burundi

Quand la corruption se généralise dans le pays – IWACU

Traduction
Augmenter la taille de la police Diminuer la taille de la police print send to Comments
Lectures : 1010

 : Ce jeudi 9 septembre, le représentant de l’association Parcem, a animé un point de presse à Bujumbura, il fait savoir que la non-application de la loi favorise la corruption. Il demande à l’Etat d’instaurer une institution spéciale d’investigation pour éradiquer la corruption.

Selon Faustin Ndikumana, directeur National du Paroles et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (Parcem), « en matière de lutte contre la corruption au Burundi, rien n’est en train d’être fait au Burundi ».

Pour lui, la non-application de la loi est à l’origine de la corruption. « Tant qu’il y a des failles en matière d’application de la loi au niveau de l’Exécutif, il est difficile de combattre efficacement la corruption », martèle-t-il.

M. Ndikumana affirme que les hauts gradés du pays ne devraient pas être des opérateurs économiques. « Un pays où les dignitaires deviennent en même temps des opérateurs économiques ne peut pas se développer », a-t-il souligné. Pour devenir un opérateur économique, ajoute-t-il, le dignitaire devrait quitter sa fonction.

Le directeur national du Parcem voit que le manque d’indépendance de la magistrature fait le lit de la corruption.

Il appelle le gouvernement à mettre sur pied une institution spéciale d’investigation sur les actes d’enrichissement illicite, du favoritisme dans l’octroi des marchés publics, etc.

Signalons qu’il en a profité pour présenter aux médias un petit livret sur la lutte contre la corruption qu’il compte proposer au gouvernement.


Article publié le vendredi 10 septembre 2021
1010 lectures

Infos par pays