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Burundi Eco Halte à la corruption et aux malversations économique - Burundi Eco

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 : Le ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique a mis en place sa stratégie de lutte contre la corruption et les malversations économiques sur la période allant de 2021 à 2027. C’est dans l’optique de combattre ces deux fléaux qui sont une réalité au Burundi. Parmi les auteurs, certains agents de  ce ministère sont pointés du doigt.    La corruption et la malversation économique sont encore une réalité au Burundi malgré tant d’efforts qui ne cessent d’être déployés par l’Etat, indique Gervais Ndirakobuca, ministre de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique jeudi le 26 août 2026 lors de la validation de la  stratégie de lutte contre la corruption et les malversations économiques sur la période allant de 2021 à 2027 par ce même ministère. Et, parmi les auteurs, Ndirakobuca fait savoir qu’il y en a même dans le ministère qu’il chapeaute.

Gervais Ndirakobuca, ministre de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique :«La corruption et la malversation économique sont encore une réalité au Burundi malgré tant d’efforts qui ne cessent d’être déployés par l’Etat»

Les pots de vin gangrènent certains secteurs de la vie du pays Selon Ndirakobuca, cette stratégie a été mise en place dans l’objectif de combattre avec énergie ces deux fléaux. Comme l’ont souligné les élaborateurs de cette stratégie, il a été constaté que les pots de vin gangrènent certains secteurs de la vie du pays. A titre illustratif, le permis de conduire ne s’octroie pas dans la transparence. On glisse souvent des pots de vin pour en bénéficier. Pour eux, la mise en place d’un mécanisme de suivi des procédures d’octroi de ce document est une nécessité.

Selon le secrétaire permanent à ce même ministère,  la mise en place de ce mécanisme de suivi des procédures dans l’octroi de tous les documents administratifs s’avère nécessaire.  Ce sont entre autres l’extrait d’acte de mariage,  l’extrait d’acte de naissance, les passeports, les laisser passer, les cartes d’identité, etc.  Selon lui, c’est dommage du fait qu’on arrive au point d’accorder la carte d’identité à un étranger. Et cela au vu et au su des élus locaux. La police de roulage a été aussi pointée du doigt.  Certains  agents de cette police demandent de la corruption aux chauffeurs. De plus, la chose publique n’est pas bien gérée. L’exemple qu’on peut évoquer est le détournement des fonds publics et mauvaise gestion du charroi de l’Etat

Augmenter le niveau d’intégrité, une urgence Pour le chef de cabinet à la mairie de Bujumbura, l’augmentation du niveau d’intégrité est aussi une urgence pour gagner le pari dans la lutte contre la corruption et les malversations économiques.  «Nous avons un faible niveau d’intégrité. Raison pour laquelle actuellement il a été constaté qu’on ne respecte pas les biens publics et ceux d’autrui», souligne-t-il avant d’ajouter que la sensibilisation sur l’intégrité, c’est-à-dire une forte motivation de faire le bien à tout prix est une impérieuse nécessité. Et de suggérer que cela soit fait prioritairement dans les ménages et les écoles fondamentales, ajoute-t-il.

Demander des pots de vin, une malédiction Selon Ndirakobuca, la corruption et la malversation des biens publics doivent être combattus. Et ce ministère doit servir de modèle. Selon lui, il n’y a de prétexte pour ne pas être sur cette lancée de lutte contre ces fléaux. Selon toujours lui, demander des pots de vin est une malédiction. « Imaginez quelqu’un qui demande 5000 ou 10 000 FBu de corruption à une vieille maman et que le soir tu le vois dans un cabaret en train de siroter la bière. Cela constitue une malédiction», laisse entendre Ndirakobuca.

Il a demandé aux administrateurs, aux gouverneurs et aux agents de la police nationale d’agir en synergie pour gagner le pari. Selon lui, dénoncer les auteurs de ces fléaux est une nécessité pour aboutir à cet objectif. Et le numéro vert 413 a été mis à la disposition du public à cet effet.  Selon toujours lui, le budget pour les motiver est disponible. Les administrateurs et les gouverneurs affirment qu’ils vont tout faire pour combattre ces fléaux dans leurs circonscriptions respectives.

Notons que la lutte contre la corruption et les malversations économiques ne datent pas d’aujourd’hui au ministère de la Sécurité Publique. Ces derniers jours, on a appris que quelques agents du corps de police nationale accusés de corruption ont été appréhendés.

Share this on WhatsApp Mots-clés : Corruption A propos de l'auteur Jean Marie Vianney Niyongabo.


Article publié le jeudi 2 septembre 2021
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