Mercredi, 02 Octobre 2013 06:52
Une cinquantaine d’acteurs et de structures du secteur de l’eau et de l’assainissement ont tenu un séminaire national sur les pertes d’eau au Bénin. C’est dans la perspective de desservir 75% de la population urbaine d’ici 2015. La rencontre a eu lieu mardi 1er octobre 2013 au Centre de formation aux métiers de l’eau (Cfme) à Cotonou sous la direction de la Soneb et en collaboration avec la société Itron de France...
« Problématique de la réduction des pertes d’eau à la Soneb : solutions pour l’économie et la pérennisation des ressources en eau au Bénin ». C’est sous ce thème que s’est ouvert ledit séminaire. Il a pour objectifs : de développer d’une part la concertation avec les acteurs du secteur de l’eau sur la problématique des pertes d’eau, notamment les contraintes et les solutions envisagées par la Société nationale des eaux au Bénin (Soneb), et d’autre part de renforcer la communication sur la gestion de l’approvisionnement en eau potable en milieu urbain. Aussi, les participants ont-ils examiné les possibilités de financement et de mise en œuvre du programme de réduction des pertes d’eau à la Soneb. Dans son mot introductif, le Directeur général de la Soneb, David Babalola, a indiqué que l’accès d’un plus grand nombre de pauvres aux services de l’eau potable, la maîtrise des pertes d’eau et l’accroissement des besoins en eau potable dans les zones urbaines sont les défis à relever par l’Etat béninois. « Pour répondre à ces préoccupations et contribuer aux efforts du gouvernement pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, c’est-à-dire desservir 75% de la population urbaine à l’horizon 2015, nous avons retenu plusieurs axes d’intervention parmi lesquels celui de la réduction des pertes d’eau occupe une place de choix… », a-t-il déclaré. Pour David Babalola, ces dispositions permettront de réduire les 25% de perte d’eau enregistrés par la Soneb ces dernières années. « Nous voulons être le meilleur de la sous-région », a-t-il lancé. Ouvrant les travaux dudit séminaire, le Secrétaire général du ministère de l’eau et de l’Energie, Corneille Ahouansou a souligné que l’eau potable est de plus en plus au centre des préoccupations mondiales. « Nous devons mettre le cap sur le rendement… », a-t-il conclu.Jules Yaovi Maoussi
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Article publié le Wednesday, October 2, 2013