Les anciens ministres, tous régimes politiques congolais confondus, ont de nouveau pignon sur rue, dans notre pays, où ils vivent, désormais, au sein d’une association. Réunis en assemblée générale, la semaine dernière, cette occasion leur a offert l’opportunité de revendiquer une meilleure prise en charge par l’Etat, de leur vie quotidienne, pour services rendus à la nation. Mais, sur Radio Liberté, au journal du lundi soir 25 avril, des auditeurs ont jugé leur initiative malencontreuse. Et si d’aventure d’anciens préfets, maires, députés, sénateurs, adjoints au maire, présidents de l’assemblée nationale et du sénat, conseillers municipaux et spéciaux, etc. revendiquent, eux aussi, un statut particulier, que deviendrait alors la République? «Ils ont fait leur temps, ils n’avaient qu’à régler les problèmes du pays pendant qu’ils étaient aux affaires», pensent certains. En tout cas, l’initiative des anciens ministres entraîne une discussion dans de nombreux milieux chez les Congolais. La Semaine Africaine
Article publié le Thursday, May 5, 2011