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19 septembre 2002-19 septembre 2009 Les Forces nouvelles se souviennent du début de la guerre

 
Chérif Ousmane rend hommage aux ex-combattants « Grace à vous, on parle de liberté en Côte d’Ivoire »
lundi 21 septembre 2009
par Francis N’goran Correspondant à Bouaké

 







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Présent parmi les personnalités civiles et militaires de l’ex-rébellion, le commandant Chérif Ousmane de la zone 3 de Bouaké a saisi cette occasion pour souligner la détermination des démobilisés qui a favorisé, selon lui, des acquis en matière de justice. Pour lui, le combat des Forces Nouvelles a permis de jeter les bases d’une nouvelle Côte d’Ivoire orientée vers la justice sociale. « Sachez que grâce à vous, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire parle de liberté. Aujourd’hui, grâce à vous, nous parlons de justice. Grâce à vous, on parle aujourd’hui d’élections justes, transparentes et démocratiques », a-t-il affirmé. Devant l’impasse et l’inquiétude qui assaillent les démobilisés à cause des difficultés pour leur réinsertion dans le tissu socio-économique, Chérif Ousmane n’a pas trouvé meilleur remède que de leur rappeler les retombées de leur combat « Chers amis, sachez que votre première récompense est d’avoir donné à la Côte d’Ivoire la liberté, la justice. Et bientôt, vous donnerez à la Côte d’Ivoire la démocratie. (...) Des Ivoiriens n’étaient pas libres dans leur propre pays, mais aujourd’hui, grâce à vous, la Côte d’Ivoire parle de liberté. Nous avons connu ici la flamme de la paix. Mes chers frères et s?urs, c’est grâce à vous que Bouaké a été désignée capitale de la paix », a-t-il fait savoir. Toujours soucieux de l’avenir des soldats qui ont combattu à leur côté, le patron de la sécurité dans la capitale du centre a rassuré les démobilisés qu’ils ne seront pas laissés pour compte. « Sachez que personne ne vous a oubliés et que personne ne vous oubliera. Ni les chefs avec qui vous avez été hier ni le secrétaire général des Forces nouvelles », a-t-il souligné. Après quoi, il a exhorté ceux qui ont déjà bénéficié de projets à faire preuve de courage et de sagesse. Mais avant, le patron de la compagnie « Guépard » a eu un regard de compassion vis-à-vis de leurs frères d’arme décédés, non sans situer le sens de cette journée commémorative du début de la crise ivoirienne. « Nos amis couchés là-haut nous regardent, ayons une pensée pour eux ce jour. Il n’y a pas de gagnant ni de perdant dans une vraie paix, les souvenirs sont nos vraies forces. Je le disais à quelqu’un ce matin, quand la nuit essaie de revenir, il faut rallumer les grandes dates. Et cette grande date, pour nous, c’est aujourd’hui 19 septembre », a-t-il martelé. Auparavent, Diarrassouba Ibrahim, le président de l’association des démobilisés a exprimé leur reconnaissance au Premier ministre Guillaume Soro et au président Gbagbo Laurent, pour leur « esprit de paix et de réconciliation ». Il a indiqué que le 19 septembre est « la date qui donne un nouveau souffle et un avenir certain à la Côte d’Ivoire. » L’adresse de M. Cissé Sindou, directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des Forces nouvelles a consisté à rassurer les démobilisés quant à leur avenir. « Nous prenons tous les engagements pour vous assurer que les Forces Nouvelles ne vous oublieront pas et vous garantiront une réinsertion réussie, gage d’une paix définitive pour la Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué à la fin des allocutions.

 


Article publié le Monday, September 21, 2009