Le festival de la caricature et de l’humeur de Yaoundé (FESCARHY) a rassemblé, du 22 au 26 juillet 2009 dans la capitale camerounaise, les pratiquants du 9e art d’Afrique et d’ailleurs.
De ce festival, organisé par l’association Irondelle,le caricaturiste de l’Obs. Dim., Gringo, dit être revenu enrichi en expérience.
Fescarhy
La caricature africaine s’expose
à Yaoundé
Le festival de la caricature et de l’humeur de Yaoundé (FESCARHY) a rassemblé, du 22 au 26 juillet 2009 dans la capitale camerounaise, les pratiquants du 9e art d’Afrique et d’ailleurs.
De ce festival, organisé par l’association Irondelle,le caricaturiste de l’Obs. Dim., Gringo, dit être revenu enrichi en expérience.
« Sous mes traits, ma cité, hier, aujoud’hui et demain » ; c’est sous ce thème que s’est tenue la 11e édition du FESCARHY, Festival de la caricature et de l’humour de Yaoundé, du 22 au 26 juillet.
Des caricaturistes du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, de la RDC, du Sénégal et du Cameroun ont participé en amont à un atelier de bandes dessinées, du 8 au 22 juillet. Il s’est agi pour eux d’apporter aux tout-petits leurs expériences aux côtés du professeur en bandes dessinées de l’école Pivaut de Nantes, le Franco-camerounais, Patrick. La cérémonie d’ouverture a connu la présence de la ministre camerounaise de la Culture, une exposition des œuvres du 9è Art et, en peinture, une vue d’œuvres du fondateur de l’école Pivaut, Gérard Pivaut, qui était l’invité spécial. Pour le seul invité burkinabè, Gringo, en plus de l’attestation reçue, ce festival a été une aubaine pour lui, l’occasion de relations, d’apprendre, d’échanger autour d’une possible union de ces professionnels qu’ils sont. De son vrai nom Sylvestre Zoumabé Kwéné, Gringo a surtout apprécié le soutien des autorités de ce pays pour l’organisation de ce festival.
Il a par ailleurs exhorté celles de notre pays à faire autant, car, dit-il, les caricaturistes et bédéistes burkinabè sont plus connus à l’extérieur qu’à l’intérieur pour leur savoir-faire. Rappelons qu’il a déjà participé, en 2006, au Festival international de la bande dessinée d’Angoulène, au 2e salon de la bande dessinée de Bamako en 2007, au Festival de Floirac (Bordeaux) et à celui d’Alger en 2008. « L’art graphique burkinabè a atteint une certaine maturité ; nous demandons aux autorités et à tous ceux qui ont de l’estime et de l’amour pour cet art de nous soutenir », conclut-il.
Jean-Marie Toé
Collaborateur
lobservateur
Article publié le Sunday, August 30, 2009