Les routes de la nouvelle ville de Tizi Ouzou se trouvent dans un état de dégradation indescriptible. Les automobilistes qui passent par ces routes séparant les nombreux bâtiments de cette cité dortoir le vérifient chaque jour à leurs dépens. Au point que ceux qui possèdent un véhicule évitent le plus souvent de se rendre dans cette périphérie de la ville des Genêts où d’énormes nids-de-poule et des dos d’âne hors normes constituent de grands risques pour leur véhicule qu’ils ont acheté au prix fort. Cet état de fait est plutôt vérifiable sur l’itinéraire choisi par les autorités compétentes pour les chauffeurs de taxis qui desservent la nouvelle ville de Tizi Ouzou dans le cadre du transport urbain. Des véhicules, dont une bonne partie se trouve dans un état désastreux et qui ne conviennent pas du tout au transport public, particulièrement quand les passagers sont des personnes malades ou des femmes enceintes. C’est dire qu’en entamant l’autopont du carrefour du 20 avril, à côté de l’université de Tizi Ouzou, les passagers, et même les chauffeurs, retiennent leur souffle parce que, juste après cet ouvrage d’art, ce sont les problème qui commencent, avec notamment des dos-d’âne trop élevés ou dégradés, des nids-de-poule innombrables et des chaussées largement trouées et mal remises en état. De la rue des frères Beggaz (vers l’ex-souk el fellah) au fleuriste, en passant par la montée des bâtiments EPLF, de la poste et de la mosquée, c’est une série de désagréments que subissent les véhicules de passage à cause du mauvais état des routes.
M. B.
Article publié le Tuesday, August 4, 2009