Trente agriculteurs maliens sélectionnés par des émissaires du Royaume d’Espagne pour travailler dans le secteur agricole, ont pris l’avion le 13 juillet pour les Iles Canaries. La remise de leurs passeports et des contrats de travail a fait l’objet d’une cérémonie présidée par le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégra-tion africaine, Badra Aliou Macalou, le vendredi à l’hôtel Salam, en présence des ministres de l’emploi et de la formation professionnelle Ibrahim Ndiaye, de la Sécurité Intérieure et de la Protection civile, Sadio Gassama etl’Ambassadeur d’Espagne Madame Lourdes MelendezSelon le ministre Badra Aliou Macalou, « cette cérémonie marque la fin du long processus engagé à Madrid, lors de la 2 è session du Comité bilatéral en matière migratoire entre le Royaume d’Espagne et la République du Mali le 3 juillet 2008. Elle concrétise la promesse faite à Lisbonne par le président du Gouvernement du Royaume d’Espagne, Zapatéro, au président Amadou Toumani Touré, et traduit en même temps la volonté de nos deux pays d’œuvrer de façon soutenue, au renforcement de notre coopération ». Pour le choix des élus au visa espagnol, tous les cercles du pays ont été invités par le biais du ministère de l’Adminis-tration territoriale et des Collectivités Locales à désigner deux jeunes paysans. La sélection définitive a été réalisée par la partie espagnole.Les 26 et 27 janvier 2009,30 travailleurs ont été sélectionnés pour une offre de 45 travailleurs par les représentants de Coag-Canarias, syndicat des entreprises agricoles de l’Espagne sur 119 postulants. « Les représentant s du syndicat espagnole ont été assistés par la Commission interministérielle de pilotage, présidée par mon département. Elle comprenait des représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, du ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile », explique le ministre Badra Alou Macalou. Il a insisté sur le caractère pilote de cette opération et la nécessité impérieuse du respect des clauses du contrat dont dépendront la continuation du programme et son extension. Il s’agissait du retour au Mali de tout le contingent, après l’exécution du contrat de six mois et la bonne conduite de chacun des travailleurs dans l’exécution des tâches. B. Daou
Article publié le Wednesday, July 15, 2009