Chômage des jeunes : Aucune initiative concrète n’est entrepriseLes recrutements administratifs freinent, et le chômage des jeunes diplômés commence à poser problème. Quoi qu’il en soit une génération orpheline de tout espoir d’un emploi stable devient une charge pour la société. D’ailleurs dès la création de ce ministère, d’aucuns avaient parlé de simple partage du gâteau par les dirigeants actuels.Les fonds alloués par l‘Etat dans l’enseignement et la formation n’auront servi à rien, si les jeunes ne trouvent pas des emplois productifs leur permettant de générer des devises et partant de soutenir les services publics.La situation des jeunes déscolarisés et de ceux qui n’ont guère fréquenté l’école est très critique. Aucune initiative concrète n’est entreprise en vue de trouver un début de solution aux maux qui les frappent. Le fameux programme de réinsertion professionnelle des jeunes les élimine remarquablement. Alors dans une telle situation comment peut-on dire à un jeune qui n’a jamais été à l’école d’élaborer un programme d’entreprise qu’il soumettra à des «partenaires» ? Aujourd’hui, ils sont des milliers en quête de travail, n’importe lequel. Certains d’entre eux tombent malheureusement dans la criminalité urbaine. Ils deviennent ainsi de grands bandits ambiants ne laissant rien sur leur passage.L’absence de création d’emplois et le chômage persistant constituent des problèmes cruciaux.Michael Jackson : Micro au poingIl s’en est allé. De remarquables albums, comme autant de chefs d’œuvres, jalonneront une carrière qui dépassa vite les frontières des Etats-Unis d’Amérique. Michael Jackson entra vivant dans la légende, après qu’il se fut illustré sur les scènes les plus prestigieuses du monde, qu’il fut honoré de toutes les grandes et prestigieuses distinctions musicales et artistiques de la planète. 750 millions d’albums vendus. Un record. L’homme à l’âge de six ans, micro au poing, la bouche fleurie de chansons alors à la mode, alla à la rencontre du public avec son groupe familial, Jackson Five. Ce fut l’acte premier d’un mariage d’amour avec la musique devenue sa raison d’être et de vivre. Il préparait, en effet, une série de spectacles qui auraient dû le conduire dans les grandes capitales européennes. Le sort en aura autrement décidé. Il laisse à ses millions de fans de par le monde le souvenir d’un artiste au talent fou ; des mélodies qui ne cesseront point de si tôt d’être fredonnées ; une chorégraphie de rêve que ses vidéoclips ont immortalisée.Enfin, Michael Jackson nous laisse l’exemple d’une grande générosité. On estime à quelque 200 milliards de F Cfa ce qu’il a distrait de sa fortune au profit d’œuvres caritatives.Pauvreté : N’est-il donc pas temps de tirer leçon de cette histoireSi les discours n’ont pas eu la force incantatoire de nous exorciser des maux qui nous rongent, si nos bavardages kilométriques ont jusqu’ici glissé sur nos populations comme l’eau sur les plumes d’un canard, se pose alors la question de savoir s’il faut continuer de discourir sur la pauvreté ? S’il faut continuer d’approcher la pauvreté avec des armes totalement émoussées qui étalent désormais leurs limites ?La pauvreté est devenue, en effet, depuis quelques années, le fromage à tartiner, l’arôme magique destiné à relever les discours de tous ceux qui s’entichent de développement sous nos latitudes tropicales, formules à l’emporte pièce, recettes, mode d’emploi et autres trucs du même genre en sus.Souvenez-vous en : les plans de lutte contre la pauvreté, les stratégies de réduction de la pauvreté, les programmes d’éradication de la pauvreté… Nous n’avons que trop décliné le mal à tous les temps et sur tous les tons, mais sans résultats probants. N’est-il donc pas temps de tirer de cette histoire qui traîne en longueur la seule et unique conclusion qui s’impose ? La voici : maintenant que tout a été dit sur la pauvreté, il est temps de descendre sur le terrain de l’action pour s’attaquer de front au mal. Trois variables au moins sont à prendre en considération, dans cette nouvelle approche de la pauvreté, la variable étant le facteur dont dépend l’état d’un système.
Article publié le Wednesday, July 15, 2009