Il est 17heures passée de trente minutes quand le député Maire de Bègles Noël Mamère pénètre dans la salle de conférence juxtaposée à son bureau situé dans un grand château à Bègles.
On notait la présence de nombreux représentants d'associations centrafricaines et d'ailleurs ainsi que celle de la presse dont l'AFP.
De droite à gauche du député Maire un homme en costume sombre prenant des notes...un sieur nommé Claude Yabanda incarcéré selon ses dires arbitrairement pour atteinte à la sureté de l'Etat.
A gauche une ex professeur de maths physiques au lycée B. Boganda Mme Françoise Hoffset une militante du parti des vertss qui est venue négocier avec les autorités et prouver la non preuve des accusations portées à l'encontre de claude Yabanda.
Par un concours de circonstances, un compatriote d'un certain âge se déclarant à la retraite et ayant occupé plusieurs postes de haut cadre dans la fonction publique centrafricaine,Monsieur
raymond BEHOUROU, accusé et incarcéré lui aussi pour complicité et collaboration avec un groupe de terroristes a répondu à cette invitation.
En penant la parole, le député maire de Bègles a d'emblée fustigé la politique de la terreur qui tant à fausser le jeu démocratique dans les pays du sud plus singulièrement en afrique subsahérienne dans les nombreux chefs d'Etats ont accèdé à la magistrature suprème par des coups d'états.
En insistant sur le fait que la volonté des dictateurs africains, qui, pour perdurer dans leurs exactions et asseoir leurs pouvoirs vont jusqu'à supprimer physiquement et moralement tous types d'opposition.
Noël Mamere n'a pas manqué cette opportunuité de marteler et réclamer la fin du serpent sans queue" LAFRANCAFRIQUE" qui fait et defait les chefs d'etats Africains.
Répndant à la question des journalistes sur les pratiques de la dite "FRANCAFRIQUE" le député Maire a sauté sur l'occasion pour évoquer des situations assez lugubres en citant par exemple le cas de ELF qui a finacé les milices de Président actuel SASSOU NGUESSO dont l'optique de renverser le Président démocratiquement élu LISSOUBA.
En prenant la parole dans une langue de molière parfaitement maîtrisée, Claude Yabanda à relater les circonstances dans lesquelles il a été arrêté et emprisonné à NGARAGBA et à la prison de BOSSANGOA dénommée "GUANTANAMO" pour ses tortures et barberies.
Répondant aux questiosn des compatriotes sur son rôle joué auprès de GOUMBA Abel dans le gouvernement de transition, ce dernier déclare sans ambages que le bilan de la transitionest négatif et qu'il n'existe pas de démocratie en centrafrique, .
C'est un régime de terreur qui va jusqu'à enfermer des opposants sans que ces derniers puissent manifester leurs mécontentements. Fort heureusement qu'il y a en centrafrique, des juristes, avocats et juges, des journalistes, et des organismes de droits de l'homme et autres pour parer aux nombreuses arrestations basées sur des dénonciations calomnieuses.
Mme Françoise Hoffer a brièvement expliqué l'organisation ainsi que la mobilisation des verts dans cette imaginable histoire. Elle a insisté pour que les médias déclinologues cessent de penser que tous les africains sont corrompus, elle a été reçu par nombreux de ces élèves à bangui qui lui ont faciliter les pourparlers.
M. Raymond BEHOUROU a pris la parole pour relater le pourquoi de son arrestation et a beaucoup plus insisté sur les conditions de détentions des détenus "politiques"à NGARAGBA ET GUATANAMO "Bossangoa".Cette nouvelle prison inachevée qu'ils ont inauguré...
Le président des verts Bègles Narcisse Kamayenwode a formulé ses voeux de remerciements à l'assistance et cloturer la séance par " la lutte continue"
Il est noter que le Président de l'Observatoire centrafricain pour la Bonne Gouvernance a promis d'organiser dans les jours à venir une conférence -débat avec la Presse et les institutions internationales U.E sur le bilan de la période post- électorale des gouvernements successifs afin de mesu
Article publié le Friday, April 13, 2007