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Centrafrique

‘’Urgence Sida’’, un film Centrafricain.

 L’épouse du chef de l’Etat, Monique Bozizé, a procédé samedi 29 juillet 2006 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale à Bangui, en présence du Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement, M. Toby Lanzer, au lancement d’un film documentaire intitulé « Urgence Sida ».

Mme Monique Bozizé, a précisé à cette occasion que « l’heure est à la mobilisation générale pour réduire, sinon bouter la pandémie du VIH/SIDA hors de la République Centrafrique ».

« Il est inadmissible de comprendre, qu’avec 15% de séroprévalence, seulement 3000 personnes ont accès aux antirétroviraux alors que dans les pays à faible taux, la prise en charge est très élevée », s’est interrogé Mme Bozizé.

Elle a exhorté les femmes de Centrafrique à s’impliquer d’avantage dans la lutte conte cette pandémie qui, malheureusement s’abat sur les familles et particulièrement les jeunes filles, garantes de la progéniture qui en souffre cruellement.

Mme Monique Bozizé a également lancé un pressant appel à la Communauté internationale et aux personnes de bonne volonté d’appuyer les efforts des organisations nationales de lutte contre le VIH/SIDA.

Le représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Centrafrique, M. Toby Lanzer a indiqué que « la République Centrafrique continue malheureusement d’occuper le premier rang des pays les plus infectés par le VIH/Sida au niveau de l’Afrique centrale avec un taux de prévalence de 15% ».

Il a fait remarquer que « les conséquences sociales de la pandémie du Sida en Centrafrique sont des facteurs de sous-développement », il espère que « urgence Sida » réveillera la conscience des centrafricains sur ce fléau qui ne cesse de détruire la majorité de ses vaillants fils ».

« Urgence Sida » est un chef d’œuvre réalisé par des centrafricains en deux (2) langues, le français et le sango qui est découpé en cinq (5) épisodes notamment, l’importance du dépistage précoce, l’importance du dépistage chez la femme enceinte, le mauvais comportement des médecins, le traitement correct des infections opportunistes et le rôle des ONG dans la mobilisation communautaire.

Il faut signaler que la réalisation du film est financée par le PNUD et le Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

(ACAP)-

 


Article publié le Saturday, November 25, 2006