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Centrafrique

La faune en Centrafrique

 La grande attraction touristique de la RCA reste sa faune sauvage, qui vit en complète liberté dans les grands parcs et réserves aménagés dans le Nord et l'Est du pays. longtemps réputés auprès des chasseurs du mondes entier, malgré les troubles qui ont eu lieu dans le pays, les grands mammifères -éléphants, rhinocéros, hippopotames, girafes, gorilles, sont toujours en effectif et maintenant protégés, depuis qu'ils font partie des espèces menacées d'extinction totale. Aussi en RCA, Tartarin cède de plus en plus la place aux pacifiques amateurs de safaris-visions.

De Bangui, la réserve la plus proche est celle de Nana Barya, à la frontière du Tchad, au nord. jusqu'à une date récente, elle abritait des populations de rhinocéros blancs. Malheusement, des bandes armées, de braconniers travaillant pour des trafiquants d'ivoire internationaux ont exterminé les rhinocéros pour prendre leurs cornes et, aujourd'hui, dans cette petite réserve, on voit seulement des antilopes et des singes.

Le même drame s'est produit dans le grand ensemble de parcs et réserves du Bamingui-Bangoran, près de Kaga bandoro et dans le parcs à la frontière du soudan, tout à fait à l'est.

Seul le parc national de Saint-Floris (qui se prolonge par les réserves de l'Aouk-Aoukal et de la Ouandja) est resté un superbe sanctuaire. Grâce à l'organisation villageoise qui, depuis des années se bat contre les braconniers, entretient des pistes et reçois chasseurs et amateurs de safari vision. Résultat, ce parc de plus de deux millions d'hectares, qui s'étend au nord de centre d'élévage et cotonnier de Ndélé, est devenu un des plus beaux dans toute l'Afrique. il faut y voir notamment le spectacle extraordinaire de plusieurs centaines d'hippopotames se baigner et s'éclabousser dans la mare et d'observer aussi ces grand herbivores se rendant dans les salines et mangeant goulument...des mottes de terre! Véritables "pharmacie des animaux".

En plus de la faune, ce parc immense recèle quelques curiosités touristiques comme les chutes de Matakil sur la rivière koumbala et les grottes du Toulou. On ne connaît pas encore l'origine des peintres qui décorent ces cavernes qui, par ailleurs, servirent de camps retranché au sultan Senoussi, allié du conquérant noir Rabah lorsqu'il combattait les français à la fin du siècle dernier.

 


Article publié le Friday, March 18, 2005