C’est un palais du peuple plein à craquer mais vidé de la majorité des députés de l’opposition que le ministre des hydrocarbures de la RDC a répondu le week-end dernier aux questions lui adressées par le député nationale Jean BAMANISA , élu de la provinciale.
Les questions qui on t conduit LAMBERT MENDE OMALANGA à répondre à cette interpellation on,t porté généralement sur la gestion de l’or noir en RDC notamment la procédure de passation de marchés , la politique pétrolière du gouvernement , la connaissance du paysage des investisseurs pétroliers en RDC.
Le ministre MENDE a premièrement dressé un chronogramme et la procédure d’octroi des différents droits miniers sur les hydrocarbures dans le pays , il a ainsi expliqué les 2 étapes qu’il faille épuiser pour bénéficier d’un permis d’exploitation de l’hydrocarbure congolais qui est rendu effectif par la signature de l’ordonnance d’approbation par le Président de la République selon l’article 9 alinéa 5 de la loi de 98 qui stipule que « les conventions pétrolières , quoique , dûment signées par les parties , n’ont d’effet qu’après avoir été approuvées par une ordonnance présidentielle ».
Ensuite , Lambert MENDE s’expliquera sur les accusations porté contre lui à propos d’un certain bradage par des estimations erronées et relayées par une certaine presse faisant état de 30 blocs que le ministre aurait octroyé depuis sa nomination à la tête du ministère .
Cartes sur table , le numéro des hydrocarbures démontre comment la RDC, de toute son histoire n’a attribué que 6 blocs de 969 à 2007, à l’entrée du gouvernement GIZENGA aux affaires.
Des 6 blocs cités , 3 ont été négociés avant 2008 et 3 approuvés sous le gouvernement GIZENGA dont fait parti le ministre interpellé.
Après, 6 autres contrats dont 3 initiés avant l’avènement de MENDE aux hydrocarbures et 3 autres initiés par ce dernier se trouve encore sous examen au gouvernement,t central et non approuvés jusqu’à ce jour .
Le clou de l’interpellation…
L’impact financier et juridique des positions que le gouvernement q’apprête à adopter dans le cadre d’un contrat pétrolier en instance au conseil des ministres.
Au regard de cette préoccupation du député BAMANISA, Lambert MENDE rappelle à l »opinion qu’à son entrée aux affaires, il trouvera projets de CPP reçus au titre d’arriérés du précédant ministre. Curieusement, le conseil des ministres rejette l’un des qu’il trouve entaché de plusieurs irrégularités. Mende en tant que numéro des hydrocarbures, est chargé d’en informer le co-contractant et porte ainsi la croix sur une décision gouvernementale.
En ce qui est de la crédibilité financière et techniques de partenaires , MENDE OMALANGA rappelle que son ministère commet systématiquement des missions d’enquêtes avant d’autoriser toute négociation.
Pour finir , après un exercice oratoire partant de 16h passé à 00h30, le ministre des hydrocarbures congolais informe sa nation que jusqu’à ce jour , son pays n’a jamais octroyé de bloc pétrolier si n’est que sur la côte Atlantique.
Quant à la procédure de passation des marchés, MENDE OMALANGA se réfère non seulement à la volonté des élus de la province orientale dont l’honorable BAMANISA de voir le gré à gré faire ses preuves et au regard des réalités sur terrain ce dernier l’a adopté.
Levée au dimanche 3 juillet, la séance plénière a connu un grand exercice démocratique qui mis aux prises une guerre de positions pour faire jaillir de la lumière sur la gestion de l’or noi en RDC, et l’auteur de la dite interpellation a fini par faire des recommandations très pointilleuses à l’égard de ce débat et des conséquences à en tirer. Mais retenons que Lambert MENDE s’en est sorti la tête haute, convaincant et à la hauteur du débat engagé .
FRANCK KITENGE FITA
Photo Jean Paul « LES AS »
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Article publié le Monday, July 14, 2008