BACIU ANDREEA :
Voudriez vous presenter, monsieur?
RACHID YAHOU :
Je me nomme Rachid YAHOU, suis rédacteur en chef et journaliste de l'hebdomadaire qui porte mon nom "LE RACHID YAHOU" et suis algérien-berbère.
BA :
Que pourriez vous dire de vos "berges?"
RY :
Si vous entendez par là mon âge, je vous dirai que j'ai cinquante deux ans !
BA :
Etes vous fier de vos ancetres? Pourquoi?
RY :
La fierté de mes ancètres les berbères date de ma naissance. Pourquoi? tout simplement pour avoir combattu les envahisseurs dont certains continuent d'occuper mon pays.
BA :
Quelle est la culture qui vous semble la plus interessante?
RY :
Toutes les cultures sont intéréssantes sauf bien évidement celles qui lançent des appels au meurtre, qui s'affirment par des actions de terreur.
BA :
Pourquoi cette culture est-elle si spéçifique, spéçiale même?
RY :
La culture berbère est spéçiale de par son ançienneté. Je vous informe que la langue berbère est l'une des anciennes.
BA :
Qu’est que signifie pour vous les fetes de votre pays? Sont-elles les memes que les fetes de votre famille?
RY :
Les fêtes familiales sont imprégnées de coutumes que l'Etat n'arrive toujours pas à reconnaitre.
BA :
L'origine des problèmes de votre pays?
RY :
Les problèmes que vitl'algérie sont directement liés à la colonisation orientale qui perdure et qui se maintien sous l'idéologie arabo-islamisme ou "bathisme".
BA :
Pourquoi avoir choisi le journalisme ?
RY :
Après avoir créer le groupe de chant berbères "Yugurthen" avec mes amis, Hocine SADI et Mustapha LAHCENE, je crus que la chanson était à l'époque le seul moyen d'expression.Le temps a fini par me donner raison. Le semblant d'ouverture politique né des sanglants événements du 05 Octobre 1988 me donna cette idée de verser dans le journalisme après avoir milité au F.F.S, un parti dont j'étais l'un des principaux responsables et que j'ai quité un certain 20.01.1991.
BA :
Que signifie le journalisme pour vous?
RY :
Le journalisme signifie pour moi une lutte sans relâche pour informer, toujours informer, éveiller en quelque sorte les conciences.
BA :
Croyez vous que cette activite soit la seule qui donne la possibilite d'exprimer des opinions?
RY :
Le journalisme n'est pas un moyen d'éveil d'opinions mais un espace où tout un chacun doit donner librement ses pensées. Il fait parti d'un ensemble et est un complément d'autres groupes comme le sont les formations politiques.
BA :
Comment avez vous pû consolider votre carriere?
RY :
En persévérant dans le journalisme, j'ai pû consolidé mes acquis, en défiant les semeurs de la morts, ceux qui éteignent les lumières, ceux qui combattent la famille qui avance.
BA :
Les éminentes personnalités selon vous.
RY :
Les chanteurs Matoub LOUNES assassiné le 25.06.1998 en Kabylie par les islamistes, Lounis AIT-MENGUELET, le regretté Slimane AZEM, KACI Abderrrahmane, MOH-Oussaid et bien d'autres chanteurs d'expression berbère, les écrivains Mouloud MAMMERI, Mouloud FERAOUN, Feu Tahar DJAOUT, MOHAMED Dib. Quant aux hommes politiques, Hormis El-Hachemi CHERIF, le léader du Mouvement pour la Démocratie Sociale, je n'en vois franchement aucun. Enfin, les Rédacteurs en Cehf qui sont en ce moment en prison, Mohamed BENCHICOU du quotidien "Le Matin" et Ahmed BENAAOUM du groupe de presse "Rai" qui réunit en son sein, l'hebdomadaire "Détective", le quotidien " Le journal de l'ouest" et le quotidien arabophone "Errai" ont ma préférence. Ceci ne veut pas dire que je sous estime les autres loin de là.
BA :
Que méritent-t-ils ?
RY :
Un grand remerçiement. Je remerçie ceux qui contribue à la liberté d'expression qu'ils soient journalistes, hommes politiques, intéllectuel, artistes ou autres.
BA :
Avez-vous résolu un problème ?
RY :
Là j'ai pû à travers des articles lançer des cris de détresse afin que l'on s'occupe par exemple d'un sétifien qui errait à Azazga et que ses parents cherchaient. Après l'avoir photographié, je fîs u
Article publié le Monday, June 13, 2005