C’est une session de formation et d’initiation à l’art et à la culture destinée au jeune public de tout horizon.
La formation tourne autour du chant, de la danse, de la percussion et du maquillage. En effet, ces jeunes participent à plusieurs ateliers selon ces différentes spécificités.
Quand profitent-ils de cette formation ?
« L’école des ancêtres » n’œuvre que pendant les vacances dans le but d’aider les jeunes gens à meubler utilement leurs temps.
Qui sont formateurs ?
Etant une initiative du Théâtre Orcan, la compagnie a disponibilisé ses anciens de « l’école des ancêtres » pour transmettre à leur tour, le savoir faire reçu des aînés.
Saison 2007 Du 22 juillet Au 22 août 2007
Pour cette année, le cadre qui semble idéal par rapport aux prévisions s’avère être la Halle de la Gombe qui a en son sein non seulement un espace pour accueillir tous les ateliers mais aussi pour offrir une scène répondant aux normes de spectacles pour la prestation de la clôture qui permet aux jeunes gens de présenter un spectacle pour évaluer les connaissances acquises tout au long de leur formation.
Participants attendus
Pour cette année, l’école se veut internationale et cosmopolite, recevoir le plus d’enfants non originaires de la RDC est un pari, transmettre et partager les richesses culturelles du pays est le souci permanent de ORCAN.
Bourse Théâtre ORCAN pour l’enfant démuni :
Une action que la troupe voudrait organiser avec ses recettes et le concours de plusieurs partenaires pour contribuer à la scolarisation des « génies issus de familles démunies » qui ne risqueraient pas de débuter l’année scolaire faute de frais , pire sans fournitures ni uniformes.
D’où est partie « l’école des ancêtres » ?
La première édition a eu lieu en 1990 dans l’enceinte de l’école La Bambinière dans la commune de la Gombe.
Avec une forte participation d’enfants venus de différentes communes de la capitale. Le spectacle de clôture avait pour cadre le studio Mama Angebi de la RTNC accrochant ainsi le public et les téléspectateurs surpris par l’œuvre.
Avec la dégradation du tissu économico social du pays, le manque de partenaires et de mécènes a fortement déstabilisé les productions et activités culturelles. C’est de cette manière que le Théâtre Orcan s’est décidé de se lancer dans la périlleuse mission de s’auto produire.
Au fil du temps, que sont devenus tous ces anciens de l’école ?
« Artistes professionnels », après avoir passé plusieurs années et suffisamment échangé avec Cheik Fita, géniteur de cette initiative. Monument de la culture congolaise, qui a fait de la culture, la promotion de celle son pays, le partage et échanges des cultures un combat tout au long de ses 32 ans de carrière.
Comment ne pas donc parler des talents repérés et qui à ce jour ont soif d’exploser sur une vraie scène
Et de transmettre le maximum de ceux qu’ils détiennent comme connaissance à la manière des ancêtres.
Très jeunes depuis la première édition à ce jouir : Eddy Dibwe , l’un des piliers qui détient aujourd’hui le flambeau de cette compagnie à la danse a parcouru les grands pôles d’échanges culturels à travers le monde : Inde,Espagne,Cote d’Ivoire ,Togo, Burkina Faso, Rwanda,…, Chris Elonga qui déjà à 4 ans prestait aux côtés de ses maîtres âgé de plus de 55 ans dans une complicité efficace avec Blaide Pambu emballent le public avec une percussion soutenue par les chants entonnaient par la chorale de Nanou et Lisette.
Artistes : Aimé Kawaya, Paguy Kasongo, Steve, Mwayuma, Robert, Jeanny, Glody, Gabin…
Orcan Creative Multimedia
Article publié le Tuesday, April 3, 2007