La journée internationale de la tolérance initiée par L’UNESCO a lieu chaque 16 novembre. Ce, depuis 1995. Pour cette année, l’ONG TOLERANCE IN THE WORLD a saisi l’occasion pour faire le point des actions entrepris depuis sa création au lendemain de la crise post-électorale en 2011. Dans une interview accordée à nos confrères de Radio BLM. HENRI KOFFI VIANEY a expliqué la nécessité d’une journée de la tolérance dans un monde en proie à de multiples conflits tribaux, des affrontements fratricides dus très souvent au refus de l’acceptation de l’autre comme un être différent mais égal à moi d’un point de vue moral que juridique. Pour lui, « la tolérance, c’est l’harmonie dans la différence ». Il a rappelé que son ONG se fixe pour premier objectif de promouvoir la tolérance comme instrument de consolidation de la paix. Elle est accrédité par la Commission Électorale Indépendante(CEI) depuis 2015 pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire. La journée internationale de la tolérance se veut un canal de sensibilisation de l’opinion publique sur les dangers de l’intolérance. Le thème de l’édition 2024 est : “Promouvoir une culture de Tolérance”. L’ONG a participé au plaidoyer citoyen pour la libération des acteurs majeurs de la crise de 2010 dont Simone Ehivet Gbagbo. A travers des rencontres œcuméniques et des actions pacifiques dans la vie politique locale, la promotion de la tolérance permet aux uns et aux autres de contribuer activement à la préservation de la paix. La tolérance désigne la capacité à s’accepter et à accepter les divergences. Elle commence par la sincérité et le respect réciproque. A. K