J'estime qu'une telle manifestation constitue un grand honneur pour poètes comoriens Que votre initiative soit l'expression de l'amour pour contribuer à la promotion de la littérature comorienne et serve d'exemple aux autres associations au delà de nos frontières, pour susciter peut être d'autres vocations ce qui ne fait que nous réjouir et contribuer à faire briller les flammes de la fierté d'être comorien. Tous mes compliments.
Le thème de votre semaine culturelle, interpelle les milieux littéraires comoriens;
Je ne vous parlerais pas de Mbae Trambwe dans ma communication présente, parce que bien de choses ont été dites, écrites sur son oeuvre. Par contre il suffit de se referer aux site de Komedit pour s'apercevoir de la richesse littéraire comorienne et j'en passe pour des éditeurs comme L'harmattan.
Le dernier à se faire publier en poésie, il me semble que c'est justement Sambaouma que vous venez d'inviter. Ce dernier emboîte le pas à d'autres qui l'on précédé à l'instar de Aboubacar Said Salim qui le premier a publié à l'île Maurice, son recueil de poésie ''Crimailles et nostalgie'' écrit aux cours de son emprisonnement politique en 1978 si ma mémoire et bonne. Puis Testament de transhumance de Saindoune Ben Ali est sortie aux éditions du Grand Océan à l'île de La Réunion avant que la Sud africaine Carole Beckett ne viennent publier aux éditions L'harmattan son Introduction à l'anthologie de la poésie comorienne ainsi que Mahamoud Msaidié pour son "Mur du Calvaire" dans la collection Poètes des Cinq continents du même éditeur. Ensuite s'ensuivrons d'autres comme le Côte Ivoirien et pas des moindres en la Personne du poète, et dramaturge Jean Baptiste Tiémélé(acteur de Cinéma) qui a publié aux éditions Klamba son recueil '' La dérive des temps '' dont au moins cinq poèmes sont été écrit aux Comores et sur les Comores.
Si à ce jour le Comorien Ali Ibrahim a été le premier lauréat du prix de l'OCéan Indien de littérature, pour son recueil "Cliquets et cliquetis'', le journaliste, écrivain et poète Djailane vient de remporter le plus grand prix (toutes categories confondues) de littérature de l'Océan INdien pour l'ensemble de son oeuvre. Personnellement même si je n'ai pas encore participé à ces concours, je me réjouis des modestes prix que j'ai reçu au niveau national (Prix de la Francophonie, prix de poésie de l'Alliance, prix du Ciciba) pour ne citer que ceux là. Mon dernier recueil de poésie '' Kaulu la mwando'' a été à l'honneur sur l'île de la Réunion en 2004 et 2005 comme vous avez pu le constater et actuellement trois de ces poèmes sont mise en lectures scéniques sur les planche du théâtre comorien par les troupes AMIE de Hahaya, BAHARI des Comores et THEATRE NATIONAL des CCOMORES,mais aussi en France par l'artiste Marseillaise ANNABELLE CATEAU à différentes manifestations comorienne qui auront lieux le mois prochain. Cf.:www.afriblog.com/blog.asp?code=MabElhad1
Tout cela pour vous dire que "la poésie est un art aimé des comoriens, un moyen de communication privilégié, entre les individus, entre les diverses couches de la population, entre la société des hommes et celles des femmes et entre les différentes générations'' écrivaient Mme Chami Masséande Allaoui et Damir Ben Ali dans l'introduction du recueil contenant l'oeuvre de Mbae Trambwe.Une poésie riche que le Cercle ''Pohori'' vient de réveiller du coeur de bon nombre de comoriens qui à l'occasion de la 3ème édition du Festival International de poésie Itinérant en Afrique(FIPIA), ont compris l'intérêt de la poésie et nombreux sont ceux qui (hommes , femmes et enfants ) ont sorti des tiroirs leurs poèmes, pour les lire sur les places publiques,quand ce n'est pas à l'occasion de la journée Mbaé trambwe ou lors des veillées poétiques du Cercles Pohori au travers desquelles les poèmes sont lu en Hindou,anglais, comorien par tous les âges confondues et de toustes les classes. Ceci prouve une fois de plus si besoin était que la poésie est un art sans aucu
Article publié le Friday, April 14, 2006