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Un jeune élève, du nom de Facinet Camara, a été reconnu coupable port illégal d’uniforme, en se faisant passer pour un membre des Forces spéciales, une unité d’élite de l’armée guinéenne. A l’audience du jeudi dernier, il a écopé d’une peine d’un mois de prison, assorti de sursis, et au paiement d’une amende de 500 000 francs guinéens. À la barre, il a reconnu les faits mis à sa charge avant de se confondre en excuses, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.« Il était une fois, pendant qu’on préparait du thé dans le quartier, un grand, un militaire du grade adjudant-chef est venu nous trouver là-bas. Je lui ai dit de m’aider à intégrer l’armée. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème ; qu’il pourrait m’aider. C’est ainsi, un jour, je suis allé en boîte de nuit avec ce grand. Il voulait savoir le prix de la chambre de passage. Il m’a dit d’aller demander. Arrivé, le gérant m’a dit que c’est 30 mille francs. Quand j’ai dit ça à mon grand, il m’a demandé de retourner pour aller dire au gérant qu’il n’a que 20 mille. Entre-temps, le grand m’a appelé en partant : force spéciale. Du coup, cette appellation a attiré l’attention d’un policier qui était auprès du gérant au comptoir. Ce dernier m’a demandé si je suis des forces spéciales. Je lui ai dit non, mais que les gens m’appellent souvent comme ça parce que j’aime cette unité. J’ai même participé par deux fois aux recrutements organisés à leur base à Forécariah sans succès. Sinon, en réalité je ne suis pas militaire », a expliqué le prévenu.
N’ayant jamais été enrôlé dans l’armée, Facinet Camara, habitant de la commune de Manéah, a motivé son acte par l’amour qu’il éprouve pour l’armée, notamment le Groupement des forces spéciales.
Au terme de cette déposition du prévenu, le tribunal a déclaré les débats clos et à inviter le ministère public à présenter ses réquisitions. À cette phase, le représentant du ministère public, après avoir démontré la culpabilité du prévenu, a demandé au tribunal de retenir Facinet Camara dans les liens de la culpabilité. Pour la répression, de le condamner à un mois assorti de sursis et au paiement d’une amende de 500 000 GNF.
Après les réquisitions du ministère public, le prévenu a été invité à livrer son dernier mot pour sa propre défense. Dans un langage court, Facinet Camara a déclaré regretter ses actes, avant de demander pardon au tribunal.
Le tribunal, en rendant sa décision sur siège, a déclaré le prévenu Facinet Camara coupable des faits qui lui sont reprochés. Pour la répression, le condamne à un mois assorti de sursis simple.
Malick DIAKITE pour Guineematin.com
Tél : 626-66-29-27
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Article publié le mardi 3 décembre 2024
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