Le rituel du dépôt des gerbes de fleurs a été respecté, tour à tour, par les officiels présents à la cérémonie. De l’évocation de la mémoire de Leclerc, l’on retiendra qu’aujourd’hui 77 ans après sa disparition, Leclerc continue de réunir tous les anciens enfants des troupes (AET) autour de son nom éponyme, mystérieux de cette école d’excellence, un nom porteur de valeurs qui est célébré encore en ces lieux de mémoire. Des valeurs significatives pour la formation des enfants de troupe. Des valeurs de courage, d’engagement, de responsabilité, de bravoure, d’héroïsme et de patriotisme.
Après l’obtention de son baccalauréat en 1920, il intègre l’école militaire de Saint-Cyr. Il choisit la cavalerie, une ambition qui sera validée par une place de major de promotion à l’issue d’une année à l’école d’application de Saumur. Nommé instructeur de peloton à Saint-Cyr, Philippe de Hauteclocque supervise, jusqu’en 1937, la formation de quatre générations de soldats, toutes marquées par cet homme, dont la devise sans cesse répétée : « Ne me dites pas que c’est impossible » résume la détermination à atteindre l’objectif fixé.
Le secrétaire général adjoint des AET, Serge Eugène Ghoma-Boubanga, a rappelé à l’auditoire que le général Leclerc a été un chef héroïque qui continue d’inspirer les enfants de troupes de tous les continents, particulièrement ceux du Congo. « Devenu commandant militaire du Tchad, le lieutenant-colonel Leclerc manifeste son héroïsme, d’abord en dirigeant ses hommes dans la prise de Koufra, puis dans la conquête du Ferzan, et enfin dans la réduction du dernier réduit germano-italien à Takrouna en Tunisie, en mai 1943…..désormais devenu l’homme des missions spéciales, grâce notamment aux actions de sa force L, comme Leclerc, il se voit hisser au poste de commandant des forces militaires de l’Afrique française libre à Brazzaville », a-t-il souligné. Au cours de cette cérémonie, un présent constitué de mobilier et d’appareils électro-ménager a été offert par le président de l’association des AET du Congo, l’AET Rémy Ayayos Ikounga. Ce don a été réceptionné par le commandant en second de l’EMPGL, le lieutenant-colonel Ntsiété Régis Ghislain, nouvellement nommé. En rappel, l’EMPGL a été créée en 1946 et a ouvert ses portes aux jeunes de différentes colonies de l’AEU-Cameroun en octobre 1947.
Article publié le jeudi 21 novembre 2024
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