Le prince héritier saoudien Mohammed Ibn Selmane a appelé à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban lors de l’ouverture d’un sommet conjoint extraordinaire arabo-islamique ce lundi.
En ouvrant le sommet à Riyad, le prince héritier a déclaré que ce que fait Israël dans la bande de Gaza est un « génocide » et a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales et à mettre immédiatement fin aux attaques israéliennes contre les frères de Palestine et du Liban », ajoutant que son pays rejette l’agression contre les peuples palestinien et libanais.
Articles similaires Tchad : l’armée annonce avoir tué 96 combattants du groupe Boko Haram il y a 16 heures Un film mauritanien primé au festival cinématographique d’Oujda il y a 16 heures Mohammed Ibn Salman a souligné que son pays rejetait l’agression contre les peuples palestinien et libanais, tout en rejetant également l’affaiblissement du rôle de l’Autorité palestinienne et l’obstruction du travail des agences humanitaires à Gaza.
Le prince héritier saoudien a dénoncé le fait d’empêcher l’UNRWA de jouer son rôle dans la bande de Gaza, soulignant la nécessité d’établir un État palestinien et rappelant que son pays a lancé une initiative mondiale pour soutenir la solution à deux États, faisant référence à une initiative qui a débuté l’année dernière et qui a abouti à la reconnaissance de l’État de Palestine par des dizaines de pays.
Le sommet de suivi arabo-islamique a débuté à Riyad, en présence de dirigeants et de représentants de plus de 50 pays. Ce sommet s’inscrit dans le prolongement du sommet extraordinaire conjoint arabo-islamique organisé à Riyad à la même période l’année dernière, afin de discuter des moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et au Liban.
Comme annoncé, le sommet discutera de l’agression israélienne sur les territoires palestiniens et le Liban, ainsi que de l’évolution de la situation régionale.
D’autres questions devraient également retenir l’attention des dirigeants, telles que les répercussions humanitaires de la crise soudanaise et l’escalade des Houthis dans la mer Rouge.
Article publié le mardi 12 novembre 2024
59 lectures