C’est un financement de l’Association internationale de développement (IDA) pour permettre au Tchad d’accroître l’accès aux filets de sécurité sociale pour les populations pauvres et vulnérables ainsi que les réfugiés.
La Banque mondiale a approuvé un financement de 100 millions de dollars, soit plus de 61 milliards de FCFA pour accroitre l’accès aux filets de sécurité sociale pour les populations pauvres. Il s’agit en effet d’un projet qui couvre neuf provinces en tenant compte de leurs niveaux de pauvreté, d’exposition aux chocs climatiques, d’insécurité alimentaire et de présence de réfugiés. Notamment, le Batha, Ennedi-Est, Kanem, Logone Oriental, Mayo-Kebbi Ouest, Ouaddaï, Salamat, Sila et Wadi Fira.
Il s’appuiera sur le renforcement des capacités techniques et institutionnelles du gouvernement pour planifier, mettre en œuvre et coordonner divers instruments et interventions de protection sociale afin d’atteindre les résultats à long terme du projet. Il fournira un ensemble de mesures productives intégrées sur trois ans à des ménages extrêmement pauvres et vulnérables, y compris des ménages de réfugiés et de communautés d’accueil.
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Il financera également des transferts monétaires d’urgence pour différents types de chocs. Ainsi, en réponse aux chocs de la période de soudure, 40 000 ménages en situation d’insécurité alimentaire aiguë recevront un transfert monétaire d’urgence unique pour compenser les chocs climatiques, en particulier les sécheresses. Et en cas d’inondations ou d’afflux important de réfugiés, 25 000 ménages seront ciblés à travers un seul transfert monétaire d’urgence.
« Ce nouveau projet traduit l’engagement de la Banque mondiale à soutenir les efforts du gouvernement face à l’afflux des réfugiés ; il permettra aussi de construire un système de solidarité nationale en faveur des populations affectées par les effets de la pauvreté » a indiqué Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.
Quelques 781 200 personnes bénéficieront directement des impacts du projet soit 62 200 ménages vivant dans l’extrême pauvreté et vulnérables aux chocs climatiques, dont 12 090 ménages seront des réfugiés et 28 210 ménages seront dans des communautés d’accueil de réfugiés.
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Article publié le mardi 25 juin 2024
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