Résultats de l’enquête: Il ressort de l’enquête que près de 9 Tunisiens sur 10 soit 71% affirment que la contrebande est un problème majeur. Tandis que 16% pensent que c’est un problème mineur.
63% des Tunisiens trouvent que le niveau de corruption a augmenté « quelque peu » ou « beaucoup » au cours de l’année écoulée.
Les parlementaires et les fonctionnaires sont le plus souvent perçus comme les plus corrompus. Toutefois pour les citoyens tunisiens la présidence, les juges et les magistrats sont perçus comme le moins souvent impliqués.
Concernant la volonté politique du gouvernement, 69% des Tunisiens jugent insatisfaisante la performance du gouvernement dans sa lutte. 56% de la population ont des avis partagés sur l’efficacité de l’INLUCC.
Bien qu’une loi est supposée protéger les personnes dénonçant les actes de corruption, 63% des Tunisiens ont peur des représailles judicaires lors de la dénonciation.
Enfin, 75% des Tunisiens souhaitent que les médias enquêtent sur la corruption. 55% parmi eux sont tout à fait d’accord avec ce point de vue. Le soutien au rôle de contrôleur a considérablement augmenté depuis 2013 (61%).
Article publié le mercredi 30 septembre 2020
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