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Burkina : le guide spirituel des Soufis sème les graines de la cohésion sociale

Ouagadougou, 19 sept. 2020 (AIB) – Le guide spirituel des Soufis, Cheick Moaze Ouédraogo s’est engagé samedi, à semer les graines de la cohésion sociale pour la promotion de la paix, de la tolérance et du vivre ensemble au Burkina Faso.

«Rien n’est caché à tous Burkinabè de se qui passe (insécurité) dans notre pays. J’ai constaté que nous ne pouvons pas rejeter la responsabilité sur les autorités et les Forces de défense et de sécurité. Nous avons aussi un rôle à jouer pour la consolidation de la paix au Burkina», a affirmé samedi le guide spirituel des Soufis, Cheick Moaze Ouédraogo.

Le guide religieux qui s’exprimait samedi à Ouagadougou, à l’issue d’une conférence publique, s’est engagé à semer les graines de la cohésion sociale pour promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble dans le pays.

Selon lui, la rencontre placée sous le thème «Cohésion sociale et respect de l’autorité coutumière, religieuse, politique, administrative et économique» qui a réuni près d’un millier de personnes se veut être une tribune d’acceptation de l’autre et de tolérance pour un mieux-être des Burkinabè.

M. Ouédraogo a aussi signalé que sans la cohésion sociale, il n’y aura pas de paix, de développement pour le Burkina Faso car, selon lui, rien n’est possible dans un pays sans la paix.

«Nous avons organisé cette conférence publique en collaboration avec tous les religieux confondus pour échanger avec l’ensemble de la population sur la promotion de la cohésion sociale dans notre pays», a-t-il souligné.

Pour Cheick Moaze Ouédraogo, les échanges vont se focaliser sur l’amour du prochain, du respect des autorités administratives, coutumières et religieuses  dans le but d’instaurer la paix sociale.

A l’en croire, le Burkina Faso vit une crise multidimensionnelle essentiellement caractérisée par une insécurité physique, une morosité étouffante dont la résultante est l’élargissement de la fracture sociale doublée d’une montée de l’intolérance, de l’exclusion, de l’incivisme et de l’orientation du pays vers une culture dangereusement différente de celle que la génération ancienne a légué.

«Si on ne respecte pas l’autorité, il y aura des problèmes dans notre  société car c’est elle qui incarne le bien de notre pays et de nos populations. Si aujourd’hui nous nous mettons à les désobéir, nous sommes en train de faire de l’incivisme qui n’a jamais développé un pays», a conclu le guide spirituel des Soufis.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 


Article publié le lundi 21 septembre 2020
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