L’oignon nigérien en voie de certification
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Le Groupe Nestlé va examiner les possibilités d’exploitation de l’oignon du Niger, communément appelé le « violet de Galmi » et dont la qualité est reconnue à travers le monde, a appris APA lundi auprès du ministère nigérien de la Compétitivité.

Une réunion a déjà regroupé une délégation de Nestlé Abidjan avec les professionnels nigériens de la filière oignon, a expliqué le ministre Djibrilla Djaroumeye, rappelant que ce processus fait suite à une demande des autorités nigériennes auprès du groupe suisse pour l’exploration des voies et moyens en vue de l’exploitation de l’oignon produit au Niger.Pays à vocation agricole et pastorale, le Niger atteste d’une longue tradition dans la culture et la commercialisation de l’oignon dont la production annuelle atteint 500.000 tonnes, plaçant le Niger au deuxième rang après le Niger dans l’espace de la CEDEAO ;La culture de ce produit, a dit M. Djaroumèye occupe une part importante sur le marché générant annuellement plus de 17 milliards FCFA dans l’économie nationale.L’oignon se cultive dans les zones agro climatiques de l’Ader Doutchi ( nord-est) dans la période allant d’octobre à mai et dans la région d’Agadez (nord) pendant la saison sèche, ce qui rend disponible ce produit durant toute l’année.Nestlé Abidjan discutera avec le Niger sur la question de la compétitivité du « violet » nigérien, le Groupe ayant des ambitions de moderniser la production de l’oignon et sa transformation en vue d’une meilleure qualité.Avec une production annuelle estimée à 400.000 tonnes, l’oignon est certainement la deuxième source d’exportation au Niger après l’uranium, mais ce secteur souffre surtout d’un manque de certification pour conquérir certains espaces commerciaux notamment le marché européen.
05 octobre 2009
Article publié le lundi 5 octobre 2009
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