L’air du temps:des mots et des maux…
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Non-prolifération des armes nucléaires, promotion de la paix, préservation de la planète contre les effets des changements climatiques, égalité de l'économie mondiale développant des chances de réussite pour chacun.

Tout a été dit et redit, les mardi et mercredi derniers, à la tribune des Nations Unies où plus de 90 dirigeants de pays, venus des quatre coins du monde, se sont donné rendez-vous pour débattre des grands sujets de notre ère. Dans cette clameur et de ballet diplomatique, les grands décideurs qui se sont relayés à la haute tribune des Nations Unies ont chacun, selon sa vision, abreuvé les auditeurs de mots si bien dits, comme c'est toujours le cas en pareille circonstance.Dans une intervention très attendue, le président américain Barack Obama, qui présidait la séance, était à l'aise pour aborder la question de la promotion de la paix dans le monde. A propos, il a exhorté chaque pays à assumer sa "part de responsabilité" dans la recherche de la paix et de la prospérité. Car, a observé le chef de la Maison Blanche, les Etats-Unis ne peuvent à eux seuls relever les défis de la planète. ''Nous appelons toutes les nations à nous rejoindre" pour construire l'avenir, "le temps est venu pour le monde d'avancer dans une nouvelle direction (...) une nouvelle ère" de coopération "fondée sur l'intérêt et le respect mutuels", a lancé le très charismatique Barack Obama, sous les applaudissements intermittents de l'immense salle.Il y avait également cette intervention très remarquable du Guide libyen Moammar Kadhafi. Ce dernier, comme on pouvait bien s'y attendre, n'est pas allé du dos de la cuillère pour critiquer les Nations Unies et certains de ses démembrements. Le Guide de la Révolution libyenne reproche notamment aux Nations Unies de n'être pas intervenues ou de n'avoir pas empêché une soixantaine de guerres qui ont éclaté dans le monde depuis la naissance de l'ONU en 1945. Il a clairement dénoncé l'"inégalité" entre Etats-membres de l'ONU, en invoquant les termes de la Charte de l'ONU qui appellent à l'égalité entre les Nations. Plaidant en faveur d'une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, le Guide libyen a lancé : "on ne devrait pas l'appeler le Conseil de sécurité" mais "le 'Conseil de terreur'".Une vision sur les Institutions des Nations Unies qui n'a pas été hélas démentie par ce à quoi on a assisté à Paris, juste à la veille même de l'AG de l'ONU, où l'élection du Directeur général de l'UNESCO a étalé au grand jour les injustices qui caractérisent les rapports entre les Nations. En effet, à l'occasion de cette élection, on a entendu des voix, et pas des moindres, s'élever pour ''démolir'' le candidat égyptien, qui représente toute l'Afrique, comme pour dire que notre continent attendra encore longtemps pour occuper un si prestigieux poste du Système des Nations Unies. Et comme pour nous consoler, les Chefs d'Etat d'Afrique, ceux de l'Amérique Latine, se retrouvent presque au même moment à Caracas pour explorer de nouveaux axes de coopération et de partenariat, plus agissants et moins biaisés, entre l'Afrique et l'Amérique du Sud.Assane Soumana
Article publié le vendredi 25 septembre 2009
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