A PROPOS DES EXCLUS DU CDS-RAHAMA Le devoir de vérité: ABBA MALAM BOUKAR Membre Fondateur du CDS RAHAMA Gouverneur de la Région d’Agadez
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Samedi, 22 Août 2009 14:07 Les nigériens ont suivi sur les antennes des radios privées, le vendredi 7 Août 2009, la diffusion d’une décision du Bureau Politique du CDS RAHAMA portant exclusion et suspension d’une dizaine de militants occupant des postes de responsabilités dans l’Administration Territoriale ou au sein des Sociétés d’Etat. Le motif invoqué par le Bureau Politique pour justifier cette grave décision est le suivant : les personnes sanctionnées n’ont pas obtempéré à un mot d’ordre du Parti leur ayant ordonné trois semaines auparavant, de démissionner des fonctions qu’elles occupent Le Bureau Politique estime qu’il est en droit d’exiger de ses militants, leur retrait de tout poste de responsabilité étatique auquel le parti a contribué à les placer, au nom de la discipline du parti étant entendu que le CDS RAHAMA se positionne à l’opposition depuis la dissolution pourtant prévisible de l’Assemblée Nationale,Paradoxalement la direction Politique du Parti a toujours clamé haut et fort la contribution décisive apportée par le Parti Social Démocrate aussi bien pour l’élection du Président de la République que pour la stabilité politique et institutionnelle du pays. Le CDS RAHAMA se dit fier du bilan du régime du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mamadou Tandja après plus de neuf ans de gestion commune.Que s’est-il alors passé pour un revirement spectaculaire du CDS dans un contexte politique où les populations nigériennes dans leur grande majorité partagent cette analyse selon laquelle le régime a réussi ses deux mandats et ne doit pas abandonner les commandes de l’Etat dans l’incertitude des lendemains qui s’annoncent difficiles ?De notre point de vue et après mûre réflexion, les raisons qui sous-tendent le changement de cap du CDS et la purge des personnalités qui pensent autrement, sont à rechercher dans les pistes suivantes : 1) Le président du CDS RAHAMA Mahamane Ousmane, cultivait en secret l’obsession de son retour à la tête du pouvoir exécutif en 2009 ; le président Ousmane caresse cette ambition sans avoir investi son énergie et son intelligence, à la promotion de sa nouvelle image de marque mettant en relief ses qualités d’homme d’Etat expérimenté et assagi, capable de rassurer les forces qui l’ont évincé du pouvoir en 1996. Pire le président du CDS RAHAMA n’a pas fourni assez d’effort pour moderniser l’appareil du Parti qu’il gère jalousement ou pour mobiliser les militants afin d’améliorer le score du parti.En vérité le président du CDS comptait plus sur le coup de pouce du Président de la République désormais hors compétition et l’affaiblissement du MNSD suite au départ de Hama Amadou de la tête de ce parti.  Le président du CDS, potentiel candidat à la magistrature suprême aurait été inspiré s’il avait soutenu les immenses efforts déployés par le Président de la République Mamadou Tandja dans la gestion des dossiers sensibles tels que la résurgence de l’insécurité dans le Nord du Niger, les négociations sur les conditions d’exploitation «gagnant gagnant» de l’uranium. Mahamane Ousmane a préféré ignorer son rôle de 2ème personnage de l’Etat pour demeurer «Monsieur Propre» afin de constituer une alternative crédible. Ce calcul s’est avéré faux, mieux il a produit l’effet contraire. L’éloignement de ce rêve irrite au plus haut point le président du CDS et ses lieutenants.  2°) Le Bureau Politique National de CDS RAHAMA sur instigation de son président, veut se venger de la dissolution de l’Assemblée Nationale et de l’éclatement au grand jour des faiblesses qui ont caractérisé la gestion de cette vénérable institution ces dernières années.  En fait l’analyse est toute simple : le chef et ses proches ayant été écarté du pouvoir, cela doit s’étendre à tout militant de CDS afin de prouver aux alliés au pouvoir que Ousmane est capable de faire une démonstration de force. Ousmane exige de ses militants une allégeance totale afin de contrôler l’appareil du Parti. 3°) Le Président du CDS doit résoudre une crise interne qui secoue à nouveau le Parti, car cette crise engendre un bicéphalisme rampant, nuisible avant tout au premier responsable du Parti. Le président du CDS sait qu’à terme il court le risque cette fois de perdre le contrôle de l’appareil car les militants sont fatigués de cautionner des purges n’ayant contribué qu’à faire reculer le CDS du rang de 1er parti à celui de troisième, menacé d’un nouveau recul à cause de son dirigeant incapable de rassembler et devenu subitement champion dans un laisse guidon rampant indescriptible pendant que le pays traverse une crise. 4°) Le président du CDS en bon calculateur de ses intérêts personnels a opté pour un soutien actif à l’aile radicale du parti qui lui tient rigueur de l’avoir écarté de la gestion des affaires de l’Etat. L’objectif du clan de Mahamane Ousmane est donc de reprendre en main la direction du Parti et de ramener une sérénité de façade. Notons au passage que cette aile radicale avait exigé et obtenu la démission des ministres militants du CDS RAHAMA, oubliant même que le premier décret convoquant le référendum a été signé pendant que les cadres de CDS siégeaient encore au gouvernement, rappelons aussi que lorsqu’il s’est agi de demander le retrait des ministres CDS, le Bureau Politique avait décidé de laisser les cadres de l’Administration Territoriale poursuivre leurs missions de mise en oeuvre de la politique du gouvernement sur le terrain, d’encadrement des communes et d’impulsion du développement local.  Personne ne m’explique pourquoi le Bureau Politique du CDS n’a pas exigé le départ des cadres de l’Administration Territoriale en même temps que les Ministres ? L’on peut se demander aussi pourquoi aucune allusion n’est faite aux autres hauts cadres nommés comme les ambassadeurs et autres directeurs de programmes et projets ?Les mobiles que nous venons d’évoquer sous-tendent en réalité cette décision du Bureau Politique de CDS RAHAMA et de son président, sinon comment comprendre qu’un parti de l’envergure de CDS abandonne les acquis et les avancées significatives obtenus par le régime de la 5ème République grâce en partie au travail acharné de ses militants à l’occasion d’un référendum constitutionnel dont l’objectif est conforme au choix du Parti (Régime Présidentiel).  La question de la prolongation du mandat présidentiel de 3 ans ne justifie pas ce rejet étant donné que cette période sera mise à profit pour préparer les élections législatives et locales et pour reconquérir avec détermination la Présidence de la République. Qu’il soit clairement entendu que cette analyse a pour objectif d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale par rapport au choix que nous avons fait en toute lucidité de continuer à servir l’Etat sous la haute direction de Son Excellence Mamadou Tandja et cela quelque soit le poste que nous occupons. Notons au passage que le président du CDS RAHAMA a renoué avec des structures dont les responsables avaient demandé sa destitution pour «empêchement absolu» en 1995 et dont la défiance à son autorité de Président élu a entraînée le coup d’Etat militaire de Janvier 1996.Au delà de toutes ces explications objectives et étayées, j’ai fondé ma décision de continuer d’offrir mes services à l’Etat sur les raisons que voici : a) Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mamadou Tandja, m’a investi de sa confiance pour administrer successivement la région la plus peuplée du pays (Zinder) puis la plus vaste et la plus stratégique (Agadez) depuis bientôt huit ans. Mon éducation ne me permet pas de trahir une telle confiance. b) Sur mon poste actuel de Gouverneur d’Agadez j’ai travaillé très fort notamment par rapport à la gestion de l’insécurité en prenant tous les risques qu’impose la situation et en recherchant activement la paix avec le soutien jamais démenti des Autorités Centrales en particulier celui du Président de la République Tandja Mamadou. Le président du CDS et son Bureau Politique National n’ont jam
Article publié le lundi 24 août 2009
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