Diffa
Dernières publications dans cette catégorie
 .  Niamey - Capitale - vendredi 21 janvier 2005
 .  Le Niger en général - vendredi 21 janvier 2005
 .  La région de l'Aïr et du Ténéré - vendredi 21 janvier 2005
Plus...
Augmenter la taille de la police Diminuer la taille de la police print send to Comments
Lectures : 4077

les sites repères
Les hôtels (par le Ministère du Tourisme)
Situé à l'extrême Sud-Est du Niger, dans le bassin sédimentaire du Lac Tchad, le département de Diffa est l'un des départements le plus enclavé du Niger. La seule voie qui le relie Diffa autres départements du pays, la Route de l'Unité, est impraticable à plusieurs endroits.

Sa superficie avoisine 142 000 Km2 dont plus de 55% en zone désertique. De part la nature de ses sols, de sa végétation et de la pluviométrie (isohyète 200-400 mm dans le sud), le département de Diffa a une vocation essentiellement agro-pastorale.

Population

La population de Diffa est estimée à 300 000 habitants. Diffa possède d'énormes potentialités touristiques, commerciales et agricoles en raison du littoral du Lac Tchad, mais aussi de son affluent, la Komadougou Yobé longue de 500 km ainsi que par de nombreuses cuvettes de l'arrondissement de Maïné Soroa.

A L'Est le Tchad, à l'Ouest, Département de Zinder, au Nord par celui d'Agadez et au Sud le Nigeria, Diffa est le lieu de rencontres pluriethniques. On dénombre plus d'une dizaine d'ethnies différentes (Toubou, les Tamori, les Mangas, les Kanouri, les Haoussa, les Boudouma), dont la majoritaire est constituée par les Kanouri

Géographie physique

Le relief de Diffa offre peu de contrastes à l'exception d'un plateau de dunes parsemé de bas-fonds (zone de cuvettes de Maïné Soroa), de la zone de la rivière Komadougou Yobé (cette zone se caractérisé par sa forêt galerie) et de la zone du Lac Tchad.

L'élevage et l'agriculture, principales activités économiques du département, généraient en 1982, un produit annuel d'environ 13,2 milliards de FCFA, soit 7,5 milliards pour l'élevage et près de 6 milliards pour l'agriculture.

Diffa est aussi un croisement commercial et d'échanges entre les opérateurs économiques des pays voisins (Nigeria, Tchad, Libye). C'est pour cette raison qu'à DIffa, en plus du franc CFA, la monnaie officielle, il circule plusieurs autres monnaies dont la convertibilité est assurée (monnaie tchadienne, centrafricaine, nigériane, libyenne, camerounaise etc.)

L'ensablement

Il constitue un problème sérieux. L'avancée du désert, des dunes de sable menace chaque année d'avantage aussi bien les villes et villages mais également les cours d'eau. Il est indispensable d'agir rapidement par un renforcement d'action de sensibilisation, d'information et d'éducation de ces populations.

Carte touristique

Le "Tchoukou" : ce délicieux fromage plat et sec, initialement fait avec du lait de chamelle, très riche en protéines, fait partie, avec d'autres mets locaux () du paysage culinaire de Diffa. Guidan Tchoukou, littéralement la ville du Tchoukou, situé à environ 20 km au Nord-Est de Diffa, organise chaque année un festival de pêcheurs.

Caramoule : un exceptionnel site touristique. Carmoule est connu de l'histoire comme ancienne province du Kanem-Bornou.


SITES REPERES



Chefs – lieu de département qui porte son nom, Diffa est situé sur les bords de la Komadougou Yobé et de la route qui mène à N’guigmi communement appelée route de l’unité.

La Komadougou Yobé :
Rivière du département de Diffa, sa présence occasionne un écosystème exceptionnel, un havre pour la faune aquatique et un délice pour ornithologues, où plus de cent espèces d'oiseaux peuplant le bassin du Lac Tchad peuvent se prêter à l'étude.
C’est un véritable paradis pour la faune aquatique où plus de cent espèces d’oiseaux peuplent le bassin Tchadien. Sur le bord de ce lac cohabitent les Toubou, les Tamori, les Mangas, les Kanouri, les Haoussa, les Boudouma, qui sont pêcheurs et agriculteurs. Au bord de la Komadougou Yobé, la terre est exploitée selon des méthodes anciennes d’irrigation.

Zone de savane kassotori – N’guigmi :
Limitrophe du Termit, une partie de cette zone pourrait être incluse dans une réserve de faune tandis que l’autre partie ferait l’objet d’une zone de chasse.

Guidan Tchoukou :
Un festival de p
Article publié le vendredi 21 janvier 2005
4077 lectures
Accès rapide
Presse nigérienne
Nos partenaires