Mukurigate : « 2 milliards 400 millions de FCFA »: Pas de protection pour les trafiquants au col blanc et autres aventuriers | Tamtaminfo
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Questionnement :

-Pourquoi le ministre des Finances actuel a-t-il autorisé le décaissement de 2 milliards 4 00 cent de francs au profit de Wallgates alors que son prédécesseur a notifié une domiciliation exclusive et irrévocable à la SONIBANK ?

-De quelles complicités disposent Mukuri Daniel et autres au Niger ?

-Quels sont les tenants et aboutissants de cette affaire ?

-Quel est le rôle exact de la cellule technique du PPP dans cette scabreuse affaire ?

-A quoi ont servi les 197 millions de FCFA détournés par Mukuri Daniel ?

-Quel est le degré de corruption dans cette affaire et qui en sont les bénéficiaires ?



L’opération Mai Boulala ne devrait elle pas jeter un coup d’œil à la fameuse cellule technique de PPP ? Bien qu’à l’heure actuelle, et au vu des pièces et des informations (pour ne pas dire des bombes) dont nous disposons, nous préférons reporter les réponses à ces questions à notre prochaine publication.

Cependant, pour préserver une stabilité de ce projet qui va permettre à notre pays de récupérer énormément d’argent dans la facturation du trafic téléphonique (voix et données) des opérateurs des réseaux de télécommunications disposant d’une licence d’exploitation du Niger et de permettre la poursuite normale du service lié à ce projet, au regard des nécessités de continuité des résultats des travaux déjà en cours, la solution pourrait être simplement et sans doute, l’annulation pure et simple de l’avenant visé, par le parallélisme des formes, pour non-conformité de l’acte, afin de revenir, sans gros dégâts ou incidences, à l’état normal et légal du processus déjà entamé, quitte à ce que le délégataire subsistant et le partenaire technique régularisent en ajustant leurs positions par rapport aux dispositions de la loi sur les CPPP et du contrat en vigueur; autrement dit, les implications juridiques procédurales par d’autres options, risquent d’avoir un impact négatif sur la continuité du service public jusque là assuré pour les recettes fiscales escomptées par l’Etat.

Au moment où le Président de la République, nouvellement élu a engagé une lutte sans merci contre la corruption et les infractions assimilées avec son opération Mai Boulala ; au moment où notre pays fait un appel de pieds aux investisseurs pour le financement du programme de la Renaissance 2 et le développement du pays, une application saine de la loi s’impose.

Notre pays qui a ratifié plusieurs conventions internationales relatives à la protection des investissements et au commerce international se doit d’éviter de se trouver devant des juridictions internationales. Les trafiquants au col blanc et autres aventuriers ne doivent plus bénéficier d’aucune protection.

L’image et la crédibilité du Niger en dépendent.

« A suivre, les bénéficiaires de Mukurigate , leurs fonctions et leurs implications personnelles »


Article publié le mercredi 25 mai 2016
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