SANTE L'EXCISION : Ou l'horreur au féminin-(RACHID YAHOU) Cette honteuse pratique demeure de nos jours largement utilisée. L'un des pays le plus touché, l'Egypte, continue malgrès les multiples interdit, à voir des milliers de jeunes filles soumises à cette atroçité ô combien vile! l'excision consiste à procéder à l'ablation du clitoris et des petites lèvres. Plus de cent millions de femmes l'ont subite et ce à travers le monde. Nous prendrons comme exemple l'Egypte, un pays africain, arabe et musulman. Une étude démographique dénommée D.H.S (Démographic Héalth Survey) a effectuée par le C.N.M.E (Conseil National de la Maternité et de l'Enfance). Lors d'une conférence tenue d'autre part au mois de Septembre 2004 à Nairobi au Kenya sous le slogan de "lutte contre l'éxcision", les animateurs affirmeront que cette pratique a diminuée. Les O.N.G rétorqueront quant à elles que cette déclaration est erronée. Membre de l'association "Caritas" le Docteur Helmi MAGDI donnera quant à lui cette remarque à l'adresse de ceux qui refusent d'admettre que l'excision prend de graves proportions : "C'est tout *le monde qui s'accuse. La femme fait des reproches à son époux qui à son tour se retourne contre les religieux. Ces derniers pointent du doigt les médeçins. Il est grand temps d'y remédier, que nous prenions nos responsabilités". Ce Médeçin a, durant près de dix longues années activé en Haute-Egypte au sein des associations opposées à l'excision. En 1996, un décrêt du Ministère de la Santé interdira cette pratique sous peine d'encourir de graves sanctions. Toutefois si l'écho a été entendu, l'excision qui conçerne 60% des femmes sera pratiqué à...domicile ! Afin de freiner l'opposition qui prenait de l'ampleur, certaines parties n'hésiteront pas d'apporter de graves accusations contre les O.N.G notamment. Ces dernières se verront d'ailleurs accusées d'avoir des visées finançières et de n'agir que pour des intérêts et d'être enfin subventionnées par des organismes internationaux. Cette remarque fera sourir plus d'un ! Monsieur Ahmad Abdel-Moneim, médeçin de renom et responsable du P.A.F.A.M (Projet de la Santé de la Famille Arabe) relèvera le péril en la demeure. Quand à la Coordinatrice du Mouvement Egyptien pour la Lutte contre l'Excision) en l'occurence Madame Marie Assaad, elle affirmera que le moment est venu de reconnaître ses faiblesses et que cet épineux problème doit trouver une solution rapide car il y va de la santé de centaines de milliers de jeunes femmes et de jeunes filles. Enfin, cette pratique d'un âge révolu semble avoir de beaux jours encore. Des médeçins continuent de l'exerçer sur d'innoncentes victimes qui ne savent plus à quel saint se vouer. Néammoins celles qui refusent versent dans le mensonge afin de pouvoir se marier. Entre le mensonge et la soumission le choix est vite fait. Conçernant cette fois-ci la comparaison, nous noterons que des pays qui sont loin d'avoir l'importance de l'Egypte, le Yemen par exemple, s'oppose avec succès à l'excision. En Egypte, malgrès les efforts consentis en vue de l'éradication de ce phénomène moyennageux, la pratique semble être basée sur une hérédité et est donc transmise du père au fils. Elle en devient même un argumentaire de poids et préférentielle donc de la pureté féminine. Des voix continuent de s'élever en vue de l'éradication de cette castration et ce dans l'espoir de mettre un terme à cette pratique qui terni l'image du pays qui mériterait mieux, un pays qui occupe une place importante au sein de la ligue arabe. Aussi faudrait-il inclure cette pratique dans un cadre de violation de droits de l'homme quoique la personne conçernée en premier lieu soit une femme. Mais, le risque de voir la réaction des rétrogrades est forte. En effet, ceux-ci n'hésiteront par un instant à le déplaçer vers les droits de la femme afin de pouvoir comme de coutume péréniser cette infâme pratique. RACHID YAHOU women love to cheat website wives that cheat why does husbands cheat wife cheat why do women cheat on husbands |