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PlaneteAfrique à interviewé...
 


Licencié de littérature arabe, expert sur le thème de la "calligraphie arabe entre la littérature et l’art", professeur d’arabe, d’art et écrivain de plusieurs essais critiques...
"J'espère un jour exposer mes tableaux à Niamey et visiter le Niger".

PlaneteAfrique :
Bonjour, vous êtes professeur d’art. Quels démarches artistiques conseillez-vous d’emblée à vos étudiants ?

Mohammed Saoud : D'emblée, j' aimerais vous remercier profondément de l'intérêt que vous semblez porter à mes travaux, lequel intérêt m'honore immensément. Quant à votre question sur le conseil que je donne à mes étudiants,il est de taille c'est de s'ancrer dans leur culture , de s attacher à leur langue maternelle et à aux racines de leur civilisation et à la spécificité de leur personnalité inaliénable. Il devrait éviter d’être obnubilés par l’éclat souvent factice et trompeur de tout ce qui est occidental

Il devrait de comprendre combien notre patrimoine – Arabo - musulman - africano - berbere –est riche et combien il mérite d’être notre préoccupation quotidienne.

Personnellement, j’ai la conviction arrêtée que mes travaux se veulent centrés sur les souches sociales marginalisées, mises au ban de la société,oubliées comme la situation des veuves et des enfants sur notre continent,que l’ avenir aléatoire et sombre de nos peuples soulèvent des problèmes humains et psychologique presque insurmontables.

PlaneteAfrique : Il nous semble que la femme et l’enfant occupent le cœur de votre expression …

Mohammed Saoud : Je n’en veux comme illustration fidèle que cet enfant, symbole de l’innocence et de l’ingratitude des hommes,que l’on peut sur de l’un de mes tableaux voir marcher,que dis-je errer dans un tunnel de ténèbres ,rongé par la psychose et la terreur, redondant la réponse à la question. Je ne vous cache pas que ce même sentiment m’habitait souvent pendant une grande partie de mon enfance agitée

De ce tableau,je tire la fierté légitime puisque le Docteur Marc Bouillet l’a sélectionné pour faire partie de sa collection .

PlaneteAfrique : La connaissance de la calligraphie est-elle la source de la précision de vos œuvres ? Quels rapports faites-vous entre l’écriture et la peinture ?

Mohammed Saoud :Je souhaite ici vous avouer que la calligraphie arabe et les miniatures déterminent de manière décisive ma philosophie de procéder , de travailler cas de figures dessinées en miniatures,expressions plastiques infiniment minuscules mais traduction précise des sentiments mais seulement plus sur le plan théorique

PlaneteAfrique : Comment vous est venu cette passion ? Quelles sont vos influences ?

Mohammed Saoud : Ma passion pour cet art a commencé très tôt des mon age tendre et ma mère a eu une influence sur mon amour pour les formes et les couleurs,entre autres les couleurs toujours éprouvés et de la philosophie susmentionnée*

Cette caractéristique de mes œuvres est d’ailleurs relevée à chaque occasion

Revenant à présent à la calligraphie Arabe, je m’y suis déja penché dans une série d’études vivace propres à la culture et au patrimoine Arabo-Berbère ... Ma mère fabriquait en effet des objets artistique pour les vende au souk. Et ces objets reflétaient fidèlement et avec poésie les aspects de la vie quotidienne imbibée du patrimoine du peuple berbère plusieurs fois millénaire..

PlaneteAfrique : On remarque peu l’influence du désert dans vos œuvres, pourtant un séjour prolongé à Oujda devrait vous l’inspirer ?

Mohammed Saoud :Le déserts ou le sahara n’a pas d’influence en rien mes travaux,puisque Berkane ma ville natale, très proche d’oujda ,ne possede pas les mêmes caractéristiques,physique et géographique..

PlaneteAfrique : Quel est votre rapport à l’art africain ? Le connaissez-vous ? l’appréciez-vous ?

Mohammed Saoud : D’un coté, l’art africain, de l’Afrique profonde, est pour nous un champ vaste pour nous ressourcer. De l’autre, on lui injecte un sang nouveau…Ce qui est normal puisque je suis Africain,indubitablement .Cette appartenance fait que je m’intéresse à l’art africain qui est une portée et une influence universelle. Picasso y puisa et s’en inspira. Ce qui me frappe dans les œuvres africaines, c’est la simplicité et la force dans l’expression spontanée des espérances et craintes ... La représentation de l’anatomie humaine mérite un grand intérêt, représentation toujours disproportionnée* la tête en occupe la part du lion*, ce qui dénote de caractère sacré chez l’africain ; Le corps lui même représente les déférentes étapes de la vie de l’homme.

PlaneteAfrique : Quel sont vos sentiments sur l'Internet et les nouvelles technologies et votre point de vue sur l'évolution et impact sur l’Art en général ?

Mohammed Saoud : L’Internet, ce créneau des nouvelles technologie de l’information et de la communication est une véritable révolution de portée planétaire. Mais, si elle n’était pas utilisée à bon sens ; elle deviendrait une arme à double tranchant.

PlaneteAfrique : Votre mot de la fin : ....

Mohammed Saoud : Je souhaite de tout mon cœur que l’art africain s’émancipe d'avantage et connaisse l’essor qu’il mérite

Néanmoins, il doit savoir réussir le mariage entre le patrimoine millénaire et les bienfaits des chances offertes par le présent et le futur. Et je vous souhaite aussi la réussite ... J'espère un jour exposer mes tableaux à Niamey et visiter le Niger.

PlaneteAfrique - 2003

 
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