Si, des femmes, toutes les mains voulaient s'enlacer,
Pour former une ceinture embrassant l'Univers;
Si, des
femmes, toutes les voix fredonnaient le même air,
Dissiper la langueur, et prôner liberté;
Si,
des femmes, tous les coeurs battaient au même rythme,
Ranimer le vieux monde, par le mal étouffé;
Si
seulement toutes les femmes le voulaient bien;
Il naîtrait au vieux monde un coeur neuf, plein d'amour et de vie,
Impulsant sans arrêt du bonheur à foison
Mbengué
Diakhaté Ndèye-Coumba
« Filles du soleil »
Nouvelles Editions Africaines, Dakar, 1980
Référence :
« Univers des Belles-Lettres africaines »
collaboration Huguette Bertrand
6 février 2003
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