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Les résultats préliminaires des expériences de laboratoire du gouvernement américain montrent que le coronavirus ne survit pas longtemps à des températures élevées et à une humidité élevée, et est rapidement détruit par la lumière du soleil, fournissant des preuves provenant de tests contrôlés de ce que les scientifiques croyaient - mais n'avaient pas encore prouvé - être vrai.
Un briefing sur les résultats préliminaires, réservé à l'usage officiel et obtenu par Yahoo News, laisse espérer que l'été peut offrir des conditions moins hospitalières pour le virus, bien que les experts préviennent qu'il n'éliminera en aucun cas, ou même nécessairement diminuera, les nouveaux cas de COVID -19, la maladie causée par le coronavirus. Les résultats, cependant, ajoutent un élément important de connaissances que les conseillers scientifiques de la Maison Blanche ont cherché à se démener pour répondre à la propagation de la pandémie.
L'étude a révélé que le risque de «transmission des surfaces extérieures est plus faible pendant la lumière du jour» et dans des conditions de température et d'humidité plus élevées. "La lumière du soleil détruit rapidement le virus ", lit-on dans le briefing.
Bien que cela puisse fournir de bonnes nouvelles sur les perspectives des activités de plein air, le briefing du Department of Homeland Security sur les résultats prévient que les zones fermées à faible humidité, telles que les cabines d'avion, "peuvent nécessiter des soins supplémentaires pour minimiser le risque de transmission".
Dans une déclaration à Yahoo News, le DHS a refusé de répondre aux questions sur les résultats et a fortement déconseillé de tirer des conclusions basées sur des données non publiées.
«Le département est dédié à la lutte contre le COVID-19, et la santé et la sécurité du peuple américain est sa priorité absolue. Comme politique, le département ne commente pas les documents qui auraient été divulgués », a déclaré le DHS dans un communiqué. «Il serait irresponsable de spéculer, de tirer des conclusions ou d'essayer par inadvertance d'influencer le public sur la base d'un document qui n'a pas encore été évalué par des pairs ou soumis à une approche de validation scientifique rigoureuse.»
Les résultats sont contenus dans un briefing de la direction scientifique et technologique du DHS, qui décrit les expériences menées par le National Biodefense Analysis and Countermeasures Center, un laboratoire créé après les attaques terroristes du 11 septembre pour lutter contre les menaces biologiques.
Alors que le DHS décrit les résultats comme préliminaires, ils peuvent éventuellement faire leur chemin dans des recommandations spécifiques. «Les environnements diurnes extérieurs sont moins à risque de transmission», déclare le briefing.
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Article publié le samedi 18 avril 2020
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