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Menace de radiation des enseignants et dialogue politique : Avenir Senegaal bi nu bëgg fustige la démarche de l’Etat

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La plateforme Avenir Sene­gaal bi nu bëgg a fustigé hier, à Saint-Louis, la démarche du gouvernement qui menace de radier les enseignants grévistes qui refuseraient de mettre à la disposition de l’administration les notes de leurs élèves. Les camarades de Me Mame Adama Guèye, qui procédaient à l’installation du comité provisoire local de leur mouvement, s’opposent donc à «l’argument de la force» que les autorités veulent utiliser pour régler le problème. Ils rappellent qu’«un Etat est craint non pas par l’expression de sa force brute et intelligente, mais par son attachement à la justice, à l’égalité et au respect de la parole donnée». Pourtant, souligne Mouhamed Sall Sao, président de la Commission étude et stratégies et porte-parole du jour, «les milliards de francs détournés par des politiciens qui font aujourd’hui des marchandages politiques pour les passer par pertes et profits auraient pu résoudre définitivement toutes les urgences, y compris celles des enseignants». La Plateforme Avenir senegaal bi nu bëgg cite les «12 milliards octroyés à Snei­dai avec un empressement suspect, en guise de dédommagement, suite à la suppression des visas». Pour les animateurs de ce mouvement, «on ne peut pas imposer aux enseignants le sacrifice au nom de la Répu­bli­que quand ceux qui l’incarnent ne s’interdisent rien». La Plateforme Avenir Sene­gaal bi nu bëgg, qui s’est également prononcé sur le dialogue national convoqué par le chef de l’Etat le 28 mai dernier, dit «ne reconnaître ni la pertinence ni la justesse de la décision du ministre de l’Intérieur de n’impliquer que les partis politiques à ce débat». Pour la plateforme, Abdoulaye Daouda Diallo «foule aux pieds le droit légitime d’autres formes d’organisations politiques de participer à la rencontre sur les questions liées au Code électoral ou au fichier». En déclarant ne pouvoir s’adresser qu’aux «partis politiques légalement constitués», l’argument du ministre est, constate M. Sao, «trop léger» et «ne saurait justifier sa décision illégale et discriminatoire». Et d’ailleurs, indi­que la plateforme, «ce dialogue se fait actuellement avec des partis hors-la-loi, car si l’on s’en tient aux critères définis par la loi pour déterminer les partis légalement constitués, les partis qui participent au dialogue ne les remplissent pas».Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. //' +addy73200+''; //-->  


Article publié le mercredi 15 juin 2016
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