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Destitution de Aïda Mbodj, installation de Aliou Sow à l’Assemblée : Le Pds dans une colère bleue

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La décision du ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire de mettre fin au mandat de Aïda Mbodj comme conseiller départemental de Bambey et, par conséquent, comme présidente de cette collectivité pour cumul de plus de deux mandats électifs est perçue par le Parti démocratique sénégalais comme un «acharnement». En réunion du Comité directeur hier, le porte-parole du jour, Me El Hadj Amadou Sall, affirme : «Aïda Mbodj dérange le pouvoir Apr par la constance de ses positions (…) et par la lutte sans faille d’un régime incompétent et revanchard.» Me Sall accuse ainsi Macky Sall d’être à la base de cette destitution. «Le chef de l’Etat, qui a publiquement promis de régler un compte personnel avec le Pds, ne cesse de manipuler nos institutions, notre justice et notre démocratie pour assouvir son désir irrationnel de vengeance. Par une sordide manœuvre marquée par la haine pour notre parti, il tente de détourner le suffrage des citoyens, annulant ainsi une avancée symbolique de notre démocratie», a-t-il ajouté. Demandant à leurs militants et aux citoyens sénégalais de se tenir «prêts» pour empêcher cette «forfaiture», les Libéraux préviennent le pouvoir que «toute tentative tendant à spolier des responsabilités universelles qui ont été confiées à Aïda Mbodj sera rejetée». Le Pds préfère Mamadou Lamine Keïta à Aliou SowPar ailleurs, sur l’installation de Aliou Sow annoncée par l’Assemblée nationale pour remplacer Me Ousmane Ngom, Omar Sarr et Cie estiment que le régime de Macky Sall a déclaré la guerre au Pds. Selon eux, il œuvre pour «empêcher le jeu normal de la démocratie en tentant de récupérer le groupe parlementaire de l’opposition, en le sabordant de l’intérieur». Me Sall d’ajouter : «On tente de museler l’opposition malgré les discours de circonstance sur la modernisation de notre démocratie. Le Pds ne saurait accepter les tentatives de manœuvres éhontées pour imposer quelqu’un qui a démissionné en lieu et place de Mamadou Lamine Keïta qui doit remplacer Ousmane Ngom.» Et l’avocat de poursuivre : «Nous mettons en garde Macky Sall et Moustapha Niasse et les tiendrons responsables de tout ce qui pourrait advenir de leurs manœuvres hasardeuses de nature à troubler notre démocratie et la nécessité de vivre dans un climat apaisé.» Le Comité directeur s’est aussi penché sur le cas Karim Wade qui a déjà fait trois ans de détention. Demandant sa libération «immédiate» et «sans condition», le Pds dénonce «une justice aux ordres, bras armé d’un pouvoir revanchard qui l’a arbitrairement privé de liberté». Stagiaire


Article publié le mercredi 27 avril 2016
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