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Kiosque de Menara: le Maroc est en crise | Portail Menara.ma

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 :A la une: Le gouvernement reconnaît que le pays est en crise, le Maroc a besoin d'"hommes d'Etat" et non pas de "derviches" (Abyaba), 11 militaires arrêtés à Smara... Annahar Al Maghribia: -Mohamed Saïd Saadi, un des leaders du PPS, accuse le gouvernement de "jouer avec l'avenir du pays". Dans une déclaration au journal, Saadi a mis également en garde contre les risques liés à la réduction du budget d'investissement qui aurait un impact négatif sur le taux de croissance dans les prochaines années et sur les entreprises qui se trouveraient dans l'incapacité de s'acquitter de leurs obligations et procèderaient par conséquent au licenciement de leurs employés et à la réduction des heures de travail, ce qui aurait, pour sa part, un impact également sur le pouvoir d'achat des milliers d'employés. -Hassan Abyaba: Le Maroc a besoin d'"hommes d'Etat" et non pas de "derviches". Lors d'une rencontre organisée samedi dernier à Casablanca, Hassan Abyaba, membre du bureau politique de l'UC, a souligné la nécessité de mettre la bonne personne à la bonne place pour assurer une meilleure gestion de la chose publique, ajoutant que le pays a besoin d'"hommes d'Etat" qualifiés et compétents et non de "derviches" qui font de la piété l'outil de gestion de l'Etat et des politiques publiques. Al Massae: -Un militaire trentenaire, armé d'une hache, a attaqué lundi une agence de Barid Al Maghrib à Rabat et en a blessé le directeur au niveau de la tête, ont indiqué des sources bien informées. Les services de police ont arrêté l'agresseur qui voulait s'accaparer des fonds de l'agence et l'ont embarqué au poste de police sis au quartier "l'Océan". -Le gouvernement s'apprête à réduire à 3000 le nombre des postes d'emplois à créer dans le secteur public au titre de la loi de finances 2014 en raison des contraintes de la conjoncture économique difficile au Maroc. Des sources bien informées au sein de la majorité ont indiqué que le gouvernement sera contraint de contrôler le nombre de postes d'emplois en raison du creusement du déficit budgétaire (7,1 pc), de la hausse du volume de la masse salariale et des contraintes de la Caisse de compensation. -La situation de la communauté marocaine établie à l'étranger, sujet de la première séance mensuelle de questionnement du Chef de gouvernement à la Chambre des conseillers, qui se tiendra le 24 avril. La séance sera tenue sur fond des répercussions négatives de la crise économique mondiale sur la situation des MRE et de la décision des autorités néerlandaises de réduire les allocations familiales accordées aux Marocains établis aux Pays-Bas. -Des conseillers à la municipalité de Rabat exigent la destitution de Driss Lachgar, Premier Secrétaire de l'USFP, de son poste de vice-maire de la ville après son élection à la tête du parti de la Rose. Des sources ont indiqué que Lachgar pourrait anticiper cette mesure en présentant sa démission pour se consacrer aux affaires du parti. -Abdeladim El Guerrouj, ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration déclare dans un entretien au journal, que la réduction des salaires des fonctionnaires est "impossible" dans la conjoncture actuelle, affirmant que Abdelilah Benkirane "n'a jamais évoqué cette question". Il a par ailleurs souligné que la situation des finances publiques ne permet pas une autre opération de départ volontaire. Akhbar Al Yaoum Al Maghribia: -Le gouvernement reconnaît que le pays est en crise! Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah a reconnu, lors des travaux du conseil d'administration de l'agence urbaine de Tanger que la crise économique commence à ronger le pays, ajoutant que le Chef de gouvernement va signer dans les prochains jours un décret visant la simplification des procédures d'autorisation en vue de la réalisation de plusieurs projets qui étaient suspendus et ce pour faire face à la récession économique. -Les autorités israéliennes interdisent au député PAMiste, Mehdi Bensaid et au conseiller USFPéiste, Salem Chekkaf l'entrée à Ramallah en Cisjordanie, où ils devaient prendre part, en tant que représentants du Maroc, aux entretiens d'une délégation de la sous-commission sur le Proche-Orient à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (ACPE) avec des officiels palestiniens. Suite à cette attitude, le député Bensaïd a décidé d'observer un sit-in sur le côté jordanien du pont du Roi Hussein, reliant la Jordanie aux territoires palestiniens occupés. -Les services de police ont arrêté lundi aux frontières maroco-mauritaniennes la conseillère communale au conseil de la commune urbaine de Sidi Bouaathmane à la province des Rhamna, poursuivie pour escroquerie de plusieurs citoyens. La conseillère avait prétendu entretenir des rapports avec des parties influentes de l'Etat et de hauts cadres du Holding "Al Omrane" à Marrakech et affirmé à plusieurs de ses victimes que cet établissement offrait des réductions de 50 pc pour l'achat de logements en contrepartie de "commissions" à verser aux responsables chargés de l'opération de vente. Des sources bien informées ont indiqué que la prévenue, qui a été déférée devant la police judiciaire de Dakhla avant d'être de nouveau déférée devant la police judiciaire de la cité ocre, a réussi à arnaquer des dizaines de citoyens et à leur extorquer des sommes d'argent allant de 220.000 à 600.000 DH. Assabah: -Arrestation de 11 militaires à Smara suite à l'infiltration d'éléments séparatistes. Les éléments de la gendarmerie royale à Smara ont différé, le week-end dernier, onze militaires devant le Procureur général du Roi près le tribunal militaire de Rabat, après l'infiltration de cinq éléments séparatistes au quartier général de la MINURSO, dont ils assuraient la garde. Les soldats, poursuivis pour violation des règlements militaires, ont été incarcérés au pavillon militaire à la prison locale de Salé. -Les fonds de l'Etat soulèvent un conflit entre le gouvernement et le Parlement, qui accuse le Chef de l'Exécutif de marginaliser le pouvoir de l'institution législative lors de la révision des budgets d'investissement de plusieurs départements ministériels. Par ailleurs, des parlementaires ont appelé le gouvernement à l'adoption d'une loi de finances "amendée" qui prend en considération la situation économique et financière délicate du pays, sur fond de la décision de Abdelilah Benkirane d'arrêter l'exécution de 15 milliards de dirhams des dépenses de l'investissement au titre de l'exercice 2013. -Mohand Laenser, SG du MP, tire à boulets rouges sur certains militants du parti en conflit à cause des préparatifs du prochain Congrès national du Parti de l'Epi, et appelle les militants harakis à resserrer les rangs en prévision de ce conclave et à renoncer aux différends pour affronter les véritables adversaires du parti. Al Ahdath Al Maghribia: -Alors que ses alliés, l'Istiqlal et le MP, ont tiré la sonnette d'alarme: Le PJD minimise l'ampleur de la crise et affirme que la situation économique est "sous contrôle". Une source au sein du parti de la Lampe a indiqué que la réunion des membres du Secrétariat général du PJD a abouti à la conclusion que la situation financière est "sous contrôle", ajoutant que les critiques virulentes adressées au gouvernement concernent sa capacité à faire face à la situation délicate des finances publiques ne visent qu'à semer des troubles qui donnent l'impression que le pays est au bord de la faillite, alors que la réalité est totalement différente. -Le débat sur la crise économique s'invite au Parlement. Le gouvernement a accepté la présence du ministre de l'Economie et des Finances et le ministre chargé du budget à la réunion d'urgence convoquée par la Commission des Finances, à l'appel des députés PJDistes pour discuter de la situation réelle de l'économie nationale et de la véracité des conditions imposées par le FMI concernant la réduction de 15 MMDH du budget des investissements en cas de non-réalisation par l'économie nationale d'un taux de croissance de 5 pc. L'Economiste: -Coupes budgétaires: Le cirque dans la majorité. L'annonce du décret supprimant 15 MMDH du budget d'investissement public a eu l'effet d'une bombe dans la classe politique. Les partis d'opposition crient au scandale et s'en prennent au gouvernement qui a pris une décision d'une telle ampleur en catimini. A la limite, si l'opposition monte au créneau, elle est dans son rôle. Mais, le plus grave, c'est le feu allumé dans les rangs de la majorité. L'Istiqlal a commencé à souffler sur les braises. Le parti de Hamid Chabat, en conclave, le weekend dernier, estime que la décision du gouvernement de sabrer dans les investissements publics est "une solution de facilité". Le MP est également entré dans la danse. Pour Mohand Laenser, lors d'une réunion avec ses groupes parlementaires, il ne s'agit plus de "faire des promesses en l'air", mais parler le langage de la vérité sur la situation économique et sociale. En tout cas, les digues de la coalition semblent se fissurer de plus en plus. Le Soir Echos: -Forum de Rabat: L'intégration africaine en crise. Rabat abrite depuis hier un forum panafricain de haut niveau sur la place de la culture dans la diplomatie africaine. Cette rencontre qui s'achèvera demain doit permettre aux participants (diplomates et agents des ministères des affaires étrangères) de mieux cerner les nouvelles stratégies en vue de construire une diplomatie africaine ouverte sur elle-même et aussi de proposer des mécanismes d'une meilleure intégration politique, économique et culturelle des pays africains. -L'aéroport de Casablanca présente un risque. La configuration de l'aéroport international Mohammed V de Casablanca présente des risques de confusion entre les deux pistes ou entre une piste et le taxiway. Pour l'instant, cinq incidents ont été enregistrés dont un "grave". Pour minimiser les risques, l'ONDA a entamé un plan d'action, mais la direction générale de l'aviation civile estime que l'Office doit fournir plus d'efforts en dressant une étude de sécurité approfondie à ce sujet. Al Khabar: -Abdelilah Benkirane menace de hausser le ton face aux critiques de ses alliés et de ses opposants. Le Secrétariat général du PJD a élargi le champ de manœuvre politique pour le Chef de gouvernement et a ouvert la voie, pour la première fois, à la discussion des scénarii d'après le gouvernement actuel, y compris l'organisation d'élections anticipées, surtout après des mois de critiques virulentes adressées par les alliés et les opposants au Chef du gouvernement. -Les parlementaires attendent des explications du Chef de gouvernement Abdelilah Benkirane sur la situation économique du pays, qualifiée par les dirigeants de la majorité gouvernementale, d'"inquiétante" et de "difficile". Plusieurs sources ont indiqué que les propositions des partis de la majorité pour résoudre la crise vont vers l'imposition de nouveaux impôts. -Les inspecteurs de travail décident d'observer une grève de 5 jours et menacent d'opter pour l'escalade si leurs problèmes ne sont pas résolus. Ils ont ainsi décidé de suspendre leurs activités du 8 au 12 avril et d'organiser un séminaire national sur la protection juridique des inspecteurs de travail le 27 avril prochain.




Article publié le mardi 9 avril 2013
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